Séance du
jeudi 3 avril 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
7e
session -
34e
séance
IU 1391
M. John Dupraz (R). Une des forces de notre canton réside dans ses PME et ses commerces. Or, ces derniers se plaignent, notamment en ville, de ne plus pouvoir exercer leur profession convenablement lors de manifestations. Samedi dernier, certains commerçants ont vu leurs vitrines maculées par des pots de peinture et par des affiches clamant «Le capitalisme, c'est la guerre. Guerre au capitalisme !». Mais que peuvent faire ces pauvres commerçants, qui ne souhaitent que travailler et satisfaire leur clientèle ? Ces personnes estiment qu'elles ne peuvent plus travailler dans des conditions convenables et en toute liberté. Je ne conteste naturellement à personne le droit de s'exprimer et de manifester. Cependant, alors que l'OMC était la cible de cette manifestation, cette dernière a abouti à un pot-pourri de multiples revendications telles que l'opposition à la guerre en Irak, au capitalisme ou encore aux commerçants de Genève.
Dès lors, je souhaite poser les questions suivantes au Conseil d'Etat: quelle est la collaboration entre les autorités de la Ville et le Conseil d'Etat pour assurer la sécurité des commerçants à Genève et de la population ? Quelles mesures seront engagées ? Des sanctions seront-elles prises contre les personnes ayant causé des dégâts et des dommages aux entreprises ? (L'orateur est interpellé par M. Velasco.)
Le président. Monsieur le député Velasco, cessez d'interrompre M. Dupraz !
M. John Dupraz. Le Conseil d'Etat, en collaboration avec les autorités de la Ville de Genève, prendra-t-il des mesures spécifiques lors du G8 afin que notre économie puisse fonctionner ? Les gens en ont ras-le-bol !