Séance du
vendredi 28 mars 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
6e
session -
32e
séance
IU 1385
Le président. Ni l'interpellatrice ni le répondant ne sont là ! On va pouvoir dire que l'interpellation urgente est close... Voici M. Beer. Monsieur Beer, vous répondez à une absente, mais cela ne fait rien. Allez-y !
M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Effectivement, il y a une interpellation urgente prospective, que je salue, sur la maturité bilingue. Pourquoi «prospective» ? Parce que nous en sommes aujourd'hui non pas aux inscriptions mais aux préinscriptions qui nous donnent les éléments d'appréciation suivants: cent septante-quatre élèves sont annoncés à ce jour pour le cycle d'orientation pour la filière anglais, et cinquante pour la filière allemand. Toutefois, ces chiffres vont évoluer régulièrement, puisque les inscriptions ne sont pas closes.
La question de Mme de Tassigny portait plus particulièrement sur les moyens dont allions nous doter pour faire face à la demande.
J'aimerais donc rappeler ceci: ce qui nous intéresse en premier lieu, c'est la capacité d'assumer cet enseignement bilingue qui correspond, sur quatre degrés, à pouvoir donner quatre heures de cours hebdomadaires de façon bilingue. Cela veut dire que des matières comme les mathématiques ou l'histoire pourront être enseignées soit en français et en allemand soit en français et en anglais. Les critères de sélection sont d'être en priorité francophone et d'avoir les notes suffisantes de manière à pouvoir s'inscrire dans lesdits degrés.
Avant d'évoquer les moyens, il faut parler des capacités du corps enseignant d'enseigner dans les deux langues, de manière à correspondre aux très exactes recommandations et directives qui découlent de la maturité sur le plan fédéral, et nous ne saurions prendre des libertés à cet égard. La priorité aujourd'hui est celle annoncée, c'est-à-dire de pouvoir faire face et de satisfaire aux exigences de la Confédération en la matière.
En dernier lieu, je tiens juste à dire que je salue la question de Mme de Tassigny, parce qu'elle montre qu'après les velléités du groupe radical de stopper toute réforme sa volonté est bien réelle pour soutenir certaines de ces réformes... (Applaudissements.)
Cette interpellation urgente est close.