Séance du
jeudi 27 février 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
5e
session -
21e
séance
IU 1356
M. André Reymond (UDC). Ma deuxième interpellation concerne l'économat cantonal. PriceWaterhouse a été mandaté par l'Etat en vue de réaliser l'audit du service de l'Etat, dont la pagaille est apparue comme toute symptomatique du mal qui gangrène l'ensemble de l'appareil étatique - je veux parler de l'économat cantonal. En effet, voici un service qui avait pour vocation d'acheter au meilleur prix, et dès lors de préserver les intérêts de l'Etat en tant qu'acheteur de toutes sortes de matériel lié à son fonctionnement, ses achats représentant des sommes très considérables. Or, que constate-t-on ? Pas un seul des cadres à qui cette délicate et importante fonction a été confiée ne disposait de la moindre formation d'acheteur. Pire, la direction - assumée par une dame, amie de notre nouvelle conseillère fédérale - est montrée du doigt comme étant incapable et incompétente. Rigidité excessive, fermeture, mobbing de certains employés et incompétence à tous niveaux, l'économat cantonal semble collectionner les tares possibles, le copinage n'en étant pas la dernière. Est-il exact, Madame la conseillère d'Etat, que cette dame qui a fort heureusement été relevée de ses fonctions à la fin de l'année dernière, en raison d'une incompétence manifeste, a été transférée au département des finances, où elle exerce comme économiste avec un traitement égal, voire supérieur à celui qui lui était concédé injustement jusqu'ici ? Constatant que jamais le Grand Conseil n'a été informé des résultats de l'audit de l'économat, votre département entend-il procéder à une distribution de ce texte, et si oui dans quel délai ? Quelles sanctions ont été appliquées aux cadres fautifs de l'économat cantonal ? Quelles leçons tirera et quelles mesures prendra le département des finances et le Conseil d'Etat tout entier des constatations réunies par l'audit ?
Le président. Merci. Madame la conseillère d'Etat Brunschwig Graf répondra demain à 17 h à ces deux interpellations urgentes La parole est à M. le député Christian Brunier.