Séance du
jeudi 27 février 2003 à
17h
55e
législature -
2e
année -
5e
session -
21e
séance
IU 1366
M. Jacques Pagan (UDC). Merci, Monsieur le président. Mon interpellation urgente s'adresse à Mme Micheline Spoerri, éventuellement à l'ensemble du Conseil d'Etat.
Nous sommes en train de préparer notre calendrier des fêtes patriotiques, et avec d'autres citoyens, nous nous sommes posé la question de savoir ce qui allait se passer à Genève le 1er juin. C'est clair, nous sommes au mois de février, le 1er juin c'est demain, mais gouverner, c'est prévoir ! Il ne vous aura pas échappé que cette date correspond à celle d'une autre manifestation qui aura lieu en France voisine et qui, d'après notre connaissance, fera l'objet de passablement de remue-ménage, de présences, de foule, etc. Il paraîtrait même que notre canton ne sera pas épargné par l'arrivée de troupes que nous supposons, ou du moins que nous espérons, innocentes.
La question que nous aimerions vous poser à ce sujet est la suivante: Cette fête du 1er juin, traditionnelle et chérie de l'ensemble des Genevois et des Genevoises, aura-t-elle bien lieu à sa date prévue, ou sera-t-elle au contraire avancée - auquel cas nous aimerions être renseignés sur la date exacte - ou retardée par exemple au mois de juillet, où il y a effectivement moins de manifestations ? Aura-t-elle lieu à l'emplacement prévu et traditionnel, ou au contraire dans un endroit sécurisé, tel que Palexpo, la caserne des Vernets ou peut-être le tarmac de l'aéroport ? Bref, nous sommes très inquiets de savoir comment cela va se passer, car comme beaucoup de Genevois et de Genevoises, nous gardons un souvenir ému du 1er juin de l'année dernière, couplé bien entendu avec les débuts des festivités du 400e anniversaire de l'Escalade. Nous aimerions si possible retrouver la même ambiance pacifique.
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. Monsieur le député, je tiens tout d'abord à vous rassurer, en ce sens que rien à ce jour n'a été prévu pour désorganiser les habitudes et festivités genevoises. J'aimerais toutefois préciser, à votre attention mais également à celle d'autres personnes qui s'intéressent à des manifestations et réjouissances, qu'après le 19 mars - date à laquelle j'aurai soumis au Conseil d'Etat un certain nombre d'éléments, et notamment tous ceux que vous évoquez, sur lesquels il prendra position - le Conseil d'Etat sera en mesure de communiquer de façon très claire, par secteur et à l'ensemble des personnes qui sont concernées par cette date, tous les éléments leur permettant d'organiser leurs fêtes en toute tranquillité.
Cette interpellation urgente est close.