Séance du
vendredi 15 novembre 2002 à
17h10
55e
législature -
2e
année -
1re
session -
4e
séance
IU 1316
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. A entendre l'interpellation de Mme Schenk-Gottret, j'ai cru comprendre que vous parliez de la brigade d'éducation et de prévention routière, et non pas de la brigade de sécurité routière, ce qui est deux choses différentes.
La loi sur l'instruction publique précise que l'éducation routière est obligatoire dans les degrés de l'enseignement primaire et secondaire. A ce titre, le département de l'instruction publique peut solliciter un certain nombre de partenaires, ce qu'il fait dans cet esprit concernant le travail de la police. C'est une deuxième chose, et c'est ainsi que cette brigade dispense actuellement des cours d'éducation, non seulement à des enfants du primaire de 7 à 12 ans, mais aussi et, en plus de sa propre initiative, à des enfants de 4 à 6 ans.
Cette brigade d'éducation et de prévention compte aujourd'hui un effectif de treize gendarmes. Sur le fond, il n'est pas question de renoncer à ce travail de prévention.
C'est un domaine qui m'intéresse beaucoup. Le 20 septembre, une conférence de presse a été donnée dans les locaux de la brigade, mais alors que ce genre de conférence de presse fait un tabac en Suisse alémanique et chez nos amis tessinois, il n'y avait pas grand monde, ce jour-là, pour y assister.
A la dernière session du Grand Conseil, j'ai fait mettre à disposition à la salle des Pas-Perdus cent dossiers. J'en ai rapatrié 88 au département. Si vous voulez vous y intéresser, je les tiens à votre disposition.
Je veux vous rassurer, mais, par contre, nous avons un problème de sous-effectif que nous devons impérativement régler et il n'est pas exclu que certaines de ces prestations soient momentanément supprimées.
Il s'agit de cela, mais en tout cas pas de démanteler ni la brigade ni le domaine de la prévention.
Cette interpellation urgente est close.