Séance du
jeudi 24 octobre 2002 à
20h45
55e
législature -
1re
année -
12e
session -
63e
séance
IU 1312
Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz (AdG). Mon interpellation urgente porte sur le fameux dossier des ambulances et, donc, sur la loi relative à la qualité, à la rapidité et à l'efficacité des transports sanitaires urgents. Cette loi est entrée en vigueur le 1er janvier 2001 et mon interpellation porte surtout sur la répartition entre le service public et le service privé.
A l'introduction de cette loi, le conseiller d'Etat avait six mois, grâce aux mesures transitoires, pour mettre en place la brigade sanitaire publique. Cette brigade sanitaire publique existe bel et bien.
J'ai demandé des chiffres et des détails à l'hôpital cantonal et on m'a répondu que cette brigade était composée d'un cardiomobile, d'une ambulance du service de sécurité de l'aéroport, d'un hélicoptère, et que le solde était effectué par des entreprises privées, ainsi que le SIS, le SSA, etc.
Je voulais surtout connaître la fréquence de sortie de ces différents véhicules. On m'a répondu que, du 1er janvier 2002 au 30 août 2002, il y a eu - je vous rappelle que le 144 est dirigé par le service d'urgence de l'hôpital cantonal - 17 804 sorties. J'aimerais savoir comment se fait la répartition de ces sorties entre les différents acteurs qui s'occupent de ces transports sanitaires urgents.
Si le Conseil d'Etat n'a pas la réponse demain, ce n'est pas urgent, mais ce serait important d'avoir ces chiffres pour bien mesurer la répartition entre le service public et le service privé.
M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. Bien entendu, Madame la députée, je ne vous donnerai pas de chiffres ce soir. Comme vous l'avez rappelé, la constitution de la brigade sanitaire publique devait regrouper le cardiomobile, l'hélicoptère, les ambulances du SSA, les ambulances de la police.
Pour des raisons propres aux ambulanciers de la police - que j'ai regrettés compte tenu de leurs qualités professionnelles - ceux-ci ont préféré réintégrer les rangs de la police ou abandonner le métier de policier.
Dès lors, les courses qui étaient assurées par la police, de l'ordre de 3000 par an à l'époque, ont été réparties entre tous les partenaires, au point que le service d'incendie et de secours - qui est un service public, je vous le rappelle, un service municipal - a dû avoir en permanence deux ambulances disponibles là où il n'y en avait qu'une. C'est au point que le service de sécurité de l'aéroport vient d'acquérir une deuxième ambulance, tant il est vrai que les besoins dans la région, puisque le principe de proximité est appliqué, imposaient que le SSA acquière cette deuxième ambulance. Je vous donnerai les chiffres, mais la répartition des 3000 courses de la police s'est faite de manière harmonieuse parmi l'ensemble des partenaires et probablement, à l'unité près, avec une croissance symétrique dans le service public et dans le service privé.
Cette interpellation urgente est close.