Séance du
jeudi 24 octobre 2002 à
17h
55e
législature -
1re
année -
12e
session -
62e
séance
RD 451
Le président. Nous avons reçu une lettre de notre collègue Christian Ferrazino, nous informant qu'il désire démissionner de son mandat de député avec effet au 23 octobre 2002, c'est-à-dire hier.
Madame la secrétaire, je vous prie de bien vouloir lire ce courrier.
Le président. Mesdames et Messieurs les députés, M. Christian Ferrazino a été député pendant neuf ans: il a été élu en 1993, 1997 et 2001. Il a, par ailleurs, été élu conseiller administratif de la Ville de Genève en 1999.
Nous relevons qu'il a également fonctionné en qualité de chef de groupe de l'Alliance de gauche un certain nombre d'années, et non deux ans - de 1997 à 1999 - comme cela est indiqué sur ma feuille... Sauf erreur, il a dû occuper cette fonction déjà durant la législature précédente.
Nous le remercions de son activité au sein de notre parlement et, surtout, nous formons nos voeux les meilleurs pour la suite de ses activités.
Comme il n'est pas présent, je n'aurai pas le plaisir de lui offrir moi-même le stylo traditionnel, mais nous nous débrouillerons pour le lui faire parvenir incessamment.
Je vous passe la parole, Monsieur Vanek.
M. Pierre Vanek (AdG). Merci, Monsieur le président. Je n'ai rien préparé... (Rires et exclamations.)...et je n'ai d'ailleurs droit qu'à sept minutes.
C'est en effet mon collègue et notre chef de groupe, Christian Grobet, qui devait s'exprimer, mais il a probablement été retenu. Je dirai donc ce que j'ai à dire en trente secondes... (Exclamations.)Trente secondes, mais si vous m'interrompez, ce sera plus long !
Notre président a évoqué le rôle de chef de groupe de Christian Ferrazino. Ce n'est en effet pas depuis 1997 qu'il a exercé cette fonction, mais bien depuis 1993, dès la création de l'Alliance de gauche, et durant toute la première législature au cours de laquelle nous avons mené la bataille que vous savez pour casser les reins politiques de la majorité de droite... (Exclamations.)...de l'époque et du gouvernement monocolore de l'époque. De ce point de vue, Christian Ferrazino a été la cheville ouvrière de la défense intransigeante, au nom de l'Alliance de gauche, d'une politique ancrée, comme notre nom l'indique, cent pour cent à gauche !
Je tiens ici à rendre hommage publiquement à Christian Ferrazino, qui a débuté comme élu dans ce Conseil, ceci au nom de l'ensemble du groupe parlementaire de l'Alliance de gauche, au nom de nos formations politiques respectives qui forment l'AdG et, aussi, au nom des citoyennes et des citoyens qui ont apprécié son activité politique et qui l'ont ensuite porté aux responsabilités que vous savez, à l'exécutif de la Ville de Genève.
Je tiens encore à dire ici ce soir qu'à titre personnel, quelle que soit l'importance du travail que Christian Ferrazino doit accomplir et accomplira encore à l'exécutif de la Ville de Genève, je regrette la perte que représente son départ pour la qualité des débats dans cette assemblée. (Applaudissements.)
Le président. Contrairement à ce qu'a déclaré la «Tribune de Genève», j'aimerais préciser que l'Entente ne déteste pas M. Ferrazino... L'Entente n'a pas l'habitude de détester les gens !