Séance du
vendredi 20 septembre 2002 à
17h
55e
législature -
1re
année -
11e
session -
60e
séance
IU 1298
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. En ma qualité de suppléant de M. Lamprecht, je réponds à la question de Mme Blanchard-Queloz concernant M. Walpen.
Tout d'abord, il faut savoir, et c'est là l'essentiel de la réponse, que M. Walpen n'a jamais quitté la fonction publique.
Il a bénéficié d'un congé sans traitement d'une durée d'une année, renouvelable, comme c'est le cas pour les congés sans traitement, au maximum à deux reprises, et ceci par une décision du Conseil d'Etat du 1er mars 2000.
Dès lors que le Conseil d'Etat a accepté d'offrir ce congé à M. Walpen qui le sollicitait, cela impliquait bien sûr qu'un jour ou l'autre M. Walpen allait revenir à Genève et reprendre des fonctions au sein de l'administration genevoise.
Il ne s'agit pas là d'un cas d'espèce, dont seul M. Walpen a bénéficié. Il s'agit de l'application de la loi, cette loi votée par votre parlement qui est la loi générale relative au personnel de l'administration cantonale. Vous trouverez cette disposition en l'article 37 du règlement d'application, la référence est B5 05 01.
Se pose maintenant la question des attributions que notre Conseil entend confier à M. Walpen. Là, chacun comprend que la nécessité de renforcer la position de notre canton dans son rôle international se fait sentir de façon évidente.
Ceci est lié à la position de Genève, mais également à l'entrée de la Suisse à l'ONU qui, bien sûr, va impliquer des nouvelles tâches pour notre canton.
A cela s'ajoute aussi que la sphère internationale évolue rapidement. Le monde des organisations internationales devient de plus en plus complexe et ce que l'on attend dorénavant du canton de Genève va au-delà d'une simple politique d'accueil - dont vous savez que nous la mettons en place avec la Confédération - des organisations internationales et des organisations non gouvernementales.
Dans les fonctions qui seront confiées à M. Walpen, il y aura évidemment le contact avec les organisations internationales, le renforcement des relations avec la Confédération via la Mission suisse auprès des organisations internationales, et puis une concertation avec nos voisins français et vaudois quant à la politique d'accueil. Enfin, une volonté de rendre plus visible ce que nous faisons dans ce domaine.
S'agissant d'un poste nouveau, il n'y a donc pas eu de prédécesseur. En conclusion, vous constatez que, dans toute cette affaire, on a strictement appliqué la législation en vigueur.
Cette interpellation urgente est close.