Séance du
vendredi 28 juin 2002 à
14h
55e
législature -
1re
année -
10e
session -
51e
séance
PL 8737-A
Premier débat
M. Christian Brunier (S), rapporteur ad interim. Je crois que nous sommes tous d'accord pour noter que les changements de la société sont de plus en plus rapides et de plus en plus complexes et que le devoir des politiques est de trouver de nouvelles solutions, notamment pour répondre aux personnes - souvent des jeunes - qui sont en rupture sociale ou en rupture éducative. Nous savons que les animatrices et les animateurs de rue sont à même de créer un certain esprit sur le terrain et de permettre notamment à des jeunes de s'insérer dans une formation, dans la vie sociale. Quelques expériences ont été très bénéfiques. Je vous rappelle, par exemple, l'expérience des travailleurs sociaux sur le terrain, aux Avanchets, qui a permis à un grand nombre de jeunes de pouvoir à nouveau tisser des liens sociaux.
C'est pourquoi le parti socialiste, il y a environ une année et demie, a décidé d'élaborer un projet de loi sur le thème du développement de l'animation de rue. Ce projet a été déposé durant la dernière législature et a, je crois, reçu un accueil très favorable de l'ensemble des partis de ce parlement. Lorsque le projet a été examiné en commission, le département de l'instruction publique lui a aussi réservé un accueil favorable, mais il a proposé que ce projet de loi soit inséré dans la loi sur la Fondation genevoise pour l'animation socio-culturelle, alors que nous avions fait une loi séparée.
Nous avons donc accepté cette proposition du département, afin de créer une base légale indispensable pour valoriser ce travail de terrain, pour donner une impulsion positive aux animateurs de rue et pour répondre aux problèmes de ces jeunes. Nous vous invitons bien sûr à voter ce projet de loi avec enthousiasme.
La loi 8737 est adoptée en trois débats, par article et dans son ensemble.