Séance du
jeudi 27 juin 2002 à
17h
55e
législature -
1re
année -
10e
session -
47e
séance
IU 1286
M. Renaud Gautier (L). Cette interpellation urgente s'adresse bien évidemment au Conseil d'Etat. Elle vise à lui demander de bien vouloir intervenir auprès du président du Grand Conseil afin que celui-ci applique, peut-être avec plus de fermeté, l'article 90, lettres b et c, de notre règlement.
En effet, Madame, Messieurs, nous savons tous combien notre président est sensible, d'une part, aux lois et aux règlements, d'autre part, aux us et coutumes. Il devrait donc, à mon sens, intervenir un peu plus, non pas sur le fond des interpellations urgentes qui sont parfaitement passionnantes, comme nous le savons, mais probablement sur la forme. Un certain nombre de ces interpellations urgentes, en particulier certaines interpellations urgentes écrites, me semblent s'éloigner du minimum d'égards que l'on doit avoir ici, que ce soit vis-à-vis de l'exécutif ou vis-à-vis des fonctionnaires de l'Etat.
Il serait donc judicieux que le Conseil d'Etat intervienne dans ce sens auprès du président du Grand Conseil.
M. Laurent Moutinot, conseiller d'Etat. Monsieur le député, le Conseil d'Etat vient de brièvement délibérer sur votre question et il lui apparaît qu'il ne lui appartient pas d'intervenir auprès de votre président et de s'immiscer dans l'organisation de vos travaux. (Applaudissements.)
Cette interpellation urgente est close.
Le président. Pour avoir connaissance - M. Gautier a eu l'amabilité de m'avertir - de ce à quoi il fait allusion, je ne peux que lui donner raison. (Brouhaha.)Vous avez tous reçu une interpellation urgente écrite sur vos bancs. Vous n'avez qu'à la lire !