Séance du
vendredi 26 avril 2002 à
17h10
55e
législature -
1re
année -
7e
session -
33e
séance
IU 1257
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Je constate que je termine la longue liste des réponses aux interpellations urgentes... J'aimerais rassurer Mme Alder sur un point, c'est qu'il n'est pas question pour l'instant de généraliser cette pratique, mais il a été décidé, pour une période limitée et à évaluer dans le temps, d'installer un répondeur vocal sur la ligne principale du service, tout en rappelant que les secteurs et les travailleurs sociaux sont toujours atteignables directement. Ce qui signifie que les contacts qui sont déjà établis entre celles et ceux qui ont affaire à la protection de la jeunesse et les responsables sont, de ce fait, maintenus par le bais des lignes directes.
En revanche, pourquoi faisons-nous cet essai qui, s'il n'est pas satisfaisant, ne sera pas poursuivi? Tout simplement parce qu'il se trouve que nous n'avons pas, à la protection de la jeunesse, un ensemble de téléphonistes qui permette de répondre simultanément sur plusieurs lignes, ce qui fait qu'avec l'installation actuelle la ligne est très souvent occupée. Personne n'est à même de répondre et nous craignons plutôt de perdre des appels.
C'est dans cette idée que le répondeur vocal a été mis sur pied, non pas pour traiter de problèmes directement ou par le biais d'un répondeur vocal, mais pour pouvoir récolter les appels, les coordonner, avec mission à la téléphoniste ou aux personnes concernées, suivant le cas, de rappeler, bien entendu, tous les appelants qui ont été répertoriés par le répondeur vocal. C'est pour éviter que des appels ne se perdent en raison des surcharges sur les lignes téléphoniques - il n'y a qu'une seule secrétaire pour répondre aux appels - que ce dispositif a été mis sur pied. Bien sûr, on peut faire d'autres choix. On peut décider que plusieurs secrétaires peuvent répondre aux appels.
Je vous rappelle que nous avons décidé que les postes que nous ouvrions à la protection de la jeunesse étaient destinés, en priorité, à renforcer le nombre d'assistants sociaux.
Il est bien entendu que, si nous devions faire un constat qui aboutisse aux craintes que vous évoquez, Madame la députée, nous devrons renoncer à cette solution et en trouver d'autres. Pour l'instant, nous avons prévu de faire un bilan ces prochains mois, afin d'analyser si l'idée que l'on a choisie est la bonne.
Cette interpellation urgente est close.