Séance du
vendredi 26 avril 2002 à
17h10
55e
législature -
1re
année -
7e
session -
33e
séance
IU 1247
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. L'Université ouvrière de Genève a été fondée en 1905 par l'Union des syndicats du canton. Elle a pour tâche, selon ses statuts, de développer, d'encourager l'instruction populaire et l'éducation permanente des adultes dans le canton de Genève. Cela signifie qu'elle est à ce titre une institution sociale, culturelle et de formation continue. M. le député Matthey a relaté plusieurs événements qui figuraient dans le bulletin «UOG Info», du mois d'avril 2002.
Le premier de ces événements concernait l'annonce d'un débat sur la libéralisation du marché de électricité, proposé dans le cadre d'une conférence publique gratuite, organisée par l'UOG. Un seul intervenant est prévu et fait un plaidoyer dans un seul sens.
C'est vrai, Monsieur le député, que s'agissant d'un lieu qui se veut un lieu de débats et de formation citoyenne, il serait souhaitable d'admettre que le débat contradictoire est l'une des sources de la formation à l'éducation citoyenne, y compris celle des adultes, et il faudrait convenir qu'à l'avenir, sous l'égide de l'UOG, on organise des débats qui soient de vrais débats et non des plaidoyers.
S'agissant de l'annonce concernant le 1er Mai, manifestement, il y a eu confusion dans la présentation, puisqu'en l'occurrence il s'agissait de la journée organisée par la Communauté genevoise d'action syndicale et non pas par l'UOG et, de fait, intégrer cet élément au programme de l'UOG pouvait prêter à confusion.
Quant aux cours contre le mobbing et ceux sur l'égalité entre femmes et hommes, il s'agit de prestations payantes basées sur des interventions notamment de fonctionnaires. Je dois dire que là, l'UOG respecte tout à fait son rôle qui est de sensibiliser et d'informer le public par des mesures qui d'ailleurs ont été initiées par le Grand Conseil et le Conseil d'Etat.
Enfin, si on me demande si l'UOG a toujours droit à des subventions, je vais bien entendu répondre oui et rappeler qu'elle remplit une mission importante dans l'insertion sociale et culturelle et qu'elle la remplit de façon satisfaisante pour notre canton.
Je rappelle toutefois que l'UOG, comme d'autres institutions, est à l'heure actuelle en discussion avec l'office d'orientation et de formation professionnelle en vue d'un accord de prestations. Dans ce cadre, il sera possible de préciser les attentes de l'Etat à l'égard d'une institution qu'il subventionne et de reprendre, en termes d'accord de prestations, tous les éléments qui devraient permettre une clarification, si besoin est.
Je pense que, pour l'UOG, le mieux est davantage dans ce qu'elle produit au quotidien et s'agissant des deux exemples que j'ai cités comme étant peu souhaitables, ils ne sont pas la généralité et ne devraient pas l'être dans le futur.
Cette interpellation urgente est close.