Séance du
vendredi 26 avril 2002 à
14h
55e
législature -
1re
année -
7e
session -
32e
séance
P 1375-A
Débat
M. Christian Brunier (S), rapporteur. Cette pétition a rassemblé 247 signatures en deux semaines, ce qui est quand même une performance. Dans cette enceinte, nous savons, pour recueillir assez régulièrement des signatures, que réunir 247 signatures dans un si petit périmètre en deux semaines montre bien l'importance du problème. En l'état, celui-ci est tout à fait simple. Vous connaissez tous ce lieu: les voies de transit entre Plan-les-Ouates et Onex, soit le chemin du Pont-du-Centenaire, le chemin David-Broillet et le chemin Gustave-Rochette, sont très utilisées. L'office des transports et de la circulation nous signale qu'il y a par exemple 2500 véhicules qui traversent chaque jour le chemin du Pont-du-Centenaire, 1500 qui circulent sur le chemin David-Broillet: ce sont des chiffres importants pour ces rues qui ne sont pas adaptées à un tel trafic.
La pétition demande donc qu'on prenne des mesures de modération de trafic, ce qui ne veut pas dire interdiction de trafic, puisque les pétitionnaires signalent que le but est d'éliminer la circulation de transit, en laissant bien sûr circuler les habitants, mais aussi les gens qui se rendent, par exemple, au centre sportif ou au poney-club. Suite à cette pétition, l'office des transports et de la circulation a agi, il faut le souligner, avec beaucoup de dynamisme - ce qui montre qu'il y a eu des changements à la tête de cet office, ou en tout cas au niveau du département. L'OTC propose ainsi de mettre à l'enquête publique l'interdiction de circuler aux automobiles et aux motocycles - à l'exception des riverains bien entendu - sur les chemins David-Broillet et Charles-Borgeaud, jusqu'à l'intersection de Gustave-Rochette, à l'exemple du chemin de la Blanchette. Il s'agit d'un plan de modération du trafic qui permettrait d'éliminer la circulation de transit, les voitures qui essaient de prendre des raccourcis à travers ces petits chemins, fréquentés massivement par des enfants qui se rendent à l'école, et donc de réduire sensiblement les risques d'accidents.
Certains commissaires ont demandé d'élargir un peu le spectre de cette pétition au chemin du Verjus et au chemin de la Mère-Voie. Il n'y a pas eu de vote de la commission et le département fera ce qu'il entend en la matière. Je vous invite, Mesdames et Messieurs les députés, à voter, comme la commission unanime, le renvoi de cette pétition au Conseil d'Etat.
Mises aux voix, les conclusions de la commission des transports (renvoi de la pétition au Conseil d'Etat) sont adoptées.