Séance du
jeudi 25 avril 2002 à
17h
55e
législature -
1re
année -
7e
session -
30e
séance
IU 1246
M. Jacques Jeannerat (R). Mon interpellation s'adresse à M. Cramer. Elle est relative à la grève des TPG et, plus particulièrement, à une des raisons qui ont poussé à cette grève.
Le Conseil d'Etat demande aux TPG, par l'intermédiaire du RD 440, d'améliorer leur performance de plus de 20% pour les quatre prochaines années. Mais cet objectif ne pourra visiblement pas être atteint dans les conditions actuelles, notamment au centre-ville. En effet, au centre-ville la vitesse commerciale des TPG n'est pas satisfaisante. Le système des rues marchandes ne fonctionne pas. Il perturbe tant les TPG que ceux qui ont besoin d'accéder au centre-ville avec leur véhicule pour des raisons professionnelles et notamment commerciales. La gestion de la circulation au centre-ville est à mon sens faite de bric et de broc. La mobilité au centre-ville a besoin de règles plus claires, répondant aux besoins réels de la population et des entreprises qui y sont installées et non pas seulement aux idées réductrices et doctrinaires de certains élus. Voilà ma question:
Qu'entendez-vous faire, Monsieur le conseiller d'Etat, pour améliorer la situation, car au-delà de la réponse que vous avez donnée à M. Spielmann tout à l'heure, on peut imaginer que si les règles ne sont pas respectées, c'est qu'elles sont peut-être mauvaises ?
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. Dans les rues marchandes, un contrôle sera initié dès demain avec la collaboration de la Ville de Genève. Vous savez qu'à Genève les effectifs de police sont réduits, que la gendarmerie n'est pas au plein de ses effectifs et qu'il y a des problèmes de recrutement. Elle ne peut pas se consacrer entièrement aux problèmes de la circulation, car il y a aussi les questions de sécurité à traiter dans ce canton. C'est dire que la collaboration dont nous pouvons bénéficier de la part de la municipalité de Genève est bienvenue.
Grâce à cette collaboration, nous pourrons effectuer un contrôle à l'entrée des rues marchandes. Ainsi, pendant une quinzaine de jours, nous essaierons de faire respecter les prescriptions. Ensuite, un bilan sera établi et s'il s'avère que la signalisation doit être changée, qu'un certain nombre de décisions doivent être prises, elles le seront.
Je tiens à relever un second point, c'est celui de la signalisation lumineuse. Sur ce point, Monsieur le député, lorsqu'on a voté le budget dans ce Grand Conseil, on a proposé une coupe de 3 millions sur les signalisations lumineuses et une majorité l'a approuvée. Or la signalisation lumineuse vise précisément à permettre aux transports publics d'aller plus vite et d'éviter ce stress des conducteurs. Cette somme a été rétablie parce que j'ai accepté de reporter, à hauteur de 3 millions, des investissements dans des objets environnementaux, de renaturation, et d'en faire bénéficier la signalisation lumineuse. C'est donc dire que je souhaite, au prochain budget, recevoir le soutien du Grand Conseil, s'agissant de ce type de questions essentielles pour la mobilité du trafic dans notre canton.
Cette interpellation urgente est close.