Séance du
vendredi 22 février 2002 à
17h
55e
législature -
1re
année -
5e
session -
23e
séance
IU 1199
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. La question que posait M. Mouhanna était celle de l'ouverture de la formation en emploi à l'école d'ingénieurs. J'y réponds comme suit avec un petit rappel. Jusqu'au milieu des années 90, ces formations étaient offertes dans quatre filières: architecture, génie civil, mécanique, électricité.
Aujourd'hui, faute de demande, cette formation n'est plus offerte que dans la filière électricité qui reçoit: douze étudiants en première année, quatre en deuxième, quinze en troisième et sept en quatrième année. Cette filière a été évaluée, comme toutes les autres filières, dans le cadre de la revue des pairs qui a été organisée sur le plan fédéral.
Les experts ont constaté que, si nous souhaitions maintenir cette filière en emploi, il s'agissait de repenser totalement la structure, d'examiner et d'analyser la demande: effectif, intérêt et soutien des employeurs, attractivité des profils souhaités, etc. C'est la raison pour laquelle la direction de l'école d'ingénieurs a décidé, bien sûr, d'offrir cette filière à la rentrée, mais sous condition de la mettre en place s'il y a un nombre suffisant d'étudiants, douze, au minimum, et s'il y a un travail de redéfinition de ces formations en termes d'offre, d'objectif et de structure, conformément aux exigences de la Confédération et à la stratégie.
Cela signifie simplement que les inscriptions sont ouvertes, que les étudiants peuvent s'inscrire, mais que la filière ne sera ouverte qu'à condition qu'il y ait au moins douze étudiants, ce qui est indispensable, mais aussi que la formation soit redéfinie de façon attractive et ceci est important pour les étudiants qui, eux-mêmes, soulignent que l'on pourrait l'adapter.
Cette interpellation urgente est close.