Séance du
vendredi 25 janvier 2002 à
17h40
55e
législature -
1re
année -
4e
session -
20e
séance
IU 1177
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. Vous ne m'en voudrez pas, Madame Schenk-Gottret, de répondre à cette interpellation urgente qui concerne l'office des transports et de la circulation.
Vous avez interpellé le Conseil d'Etat au sujet d'un passage à piétons et d'une traversée qui se situe à la liaison: Chêne-Bourg, route Blanche, à proximité de Sous-Moulin. On me prie d'indiquer ici qu'il ne faut en tout cas pas confondre ce lieu avec le nouveau carrefour régulé introduit sur la route Blanche au moment de la mise en service du parking d'échange de Sous-Moulin.
Tout d'abord, Madame la députée, nous partageons votre constat, qui est que la route de Sous-Moulin posait un certain nombre de problèmes de sécurité aux différents usagers et que ces problèmes de sécurité ont encore été accentués par la construction du groupe d'immeubles, côté Est de la chaussée. Ceci dit, un certain nombre de mesures ont été prises, dès lors que ces difficultés ont été identifiées et l'office des transports et de la circulation a formulé diverses propositions à la commune, dont un certain nombre ont d'ailleurs déjà été réalisées.
Ce qui a été réalisé c'est, tout d'abord, la mise en place d'une traversée piétonne régulée au droit de l'accès du nouveau groupe d'immeubles. Ceci a été fait en fin d'été 2000, afin d'accroître la sécurité des habitants et des écoliers.
Cette installation, qui n'a rien de fictif, comme vous l'avez laissé entendre, tient compte, quant à son fonctionnement, des demandes des utilisateurs. Concrètement, elle passe au vert pour les piétons, sur demande. Lorsque la vitesse des véhicules est supérieure à 40 km/h à proximité de cette traversée, le feu reste rouge.
En conséquence, tout a été mis en oeuvre pour assurer une sécurité maximale pour les piétons, pour autant, bien sûr, qu'ils se donnent la peine d'appuyer sur le bouton pressoir, de sorte de bénéficier d'un feu vert.
Il reste à apporter quelques adaptations dont je pense que la première d'entre elles sera la mise en place d'un kit-école. Il s'agit de ce dispositif qui signale la proximité d'une école et qui invite, par des marquages sur la chaussée, les automobilistes à ralentir leur allure. Il faudra également mettre en place des bandes cyclables à la montée et à la descente, ce qui impliquera la suppression de la ligne médiane et ce qui aura assurément, l'expérience le montre, un effet modérateur sur la circulation.
Ces mesures, qui ont déjà été étudiées, sont prêtes et j'ai le plaisir de vous annoncer qu'elles seront réalisées ces prochaines semaines. Vous savez que l'on ne peut pas marquer la chaussée au mois de janvier et au mois de décembre en raison de la température qui empêche la peinture d'adhérer.
Ce qui est envisagé, c'est l'implantation d'une installation de type radar. Des discussions sont en cours avec la commune et je peux, d'ores et déjà, vous indiquer que l'office des transports et de la circulation qui, souvent, est assez réservée quant à ces installations, considère que, sur ce lieu, un tel dispositif peut et doit être envisagé.
Pour le surplus, il est prévu que des aménagements interviennent dans le groupe d'immeubles, en vue d'améliorer le passage des piétons, en liaison avec l'école.
Le projet de ces aménagements est prêt, mais il reste à être réalisé et cela dépendra de la commune.
Le président. Lors de nos prochaines séances, les interpellations urgentes dureront trois minutes, au maximum. Vous êtes presque au point. Je salue à la tribune la présence d'une forte délégation du Conseil municipal de la Ville de Genève ayant à sa tête M. Pierre Losio, président, qui vient voir notre système de vote électronique. (Applaudissements.)Ils auraient dû venir quelques instants auparavant !
Cette interpellation urgente est close.