Séance du
vendredi 25 janvier 2002 à
17h40
55e
législature -
1re
année -
4e
session -
20e
séance
IU 1184
M. Christian Grobet (AdG). Monsieur le président, je voudrais préciser que M. Pagani est retenu par des obligations professionnelles: il assiste un de ses collègues de travail devant le Tribunal des prud'hommes.
Le président. Chacun connaît maintenant les raisons de l'absence de M. le député Pagani. Nous passons à la réponse à sa troisième interpellation.
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. M. Pagani me demande combien de policiers ont été engagés dans l'opération. Réponse: trente policiers.
Il me demande ensuite quelle politique j'entends mener en matière de déploiement des forces. D'abord, les gendarmes mobilisés lors de cette opération ne travaillent pas dans les postes de quartier parce qu'ils semblent craindre de démunir les postes de quartier.
La brigade mobilisée est celle de la sécurité publique; brigade opérationnelle pour tous les services ayant trait au respect de la sécurité publique lors de manifestations ou d'événements similaires.
Il convient de rappeler que cette brigade a été créée dans le but de gérer la quasi totalité des manifestations organisées dans le canton, libérant ainsi le travail souvent difficile et ingrat de gendarmes des postes de quartier.
En ce qui concerne la manifestation dont il est question, un service d'ordre a été mis en place, du fait, d'une part, de la campagne publicitaire opérée par les sympathisants et les personnes incriminées qui appelaient à un grand rassemblement sur la place du Bourg-de-Four et, d'autre part, par la présence au tribunal de personnes qui avaient participé la veille, de près ou de loin, aux troubles graves qui s'étaient produits à la rue de la Faucille. Ma réponse à M. Pagani est celle que j'ai donnée pour le cas de la rue de la Faucille: je ne laisserai pas qui que ce soit attenter à l'ordre et la sécurité publique.
Cette interpellation urgente est close.