Séance du
jeudi 13 décembre 2001 à
17h
55e
législature -
1re
année -
3e
session -
9e
séance
IU 1172
M. Jean Spielmann (AdG). Ma deuxième interpellation concerne le problème des postes de police.
Très souvent, il a été dit que serait développée une police de proximité: remettre en place les îlots, ouvrir les postes de police, afin qu'ils soient plus disponibles pour la population.
Or, j'ai constaté avec surprise que le poste de police du Bourg-de-Four sera bientôt fermé entre midi et 1 h, ainsi que le soir et le dimanche. Ce poste n'est donc plus disponible pour les habitants de la rive gauche. C'est la même chose pour le poste de Rive qui sera également fermé: il ne sera plus possible de s'y rendre, ni même de téléphoner. Par conséquent, il ne restera qu'un seul poste disponible, sur la rive droite, celui des Pâquis.
Ce n'est pas l'image d'une police de proximité que l'on donne en agissant ainsi, en restreignant les possibilités des gens d'avoir accès aux postes de police et de bénéficier d'une intervention en cas de danger.
Nous avons déposé un projet de loi pour développer cette police de proximité et donner la possibilité aux citoyens de faire appel à la police en cas de nécessité, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il n'est pas acceptable de fermer ces postes situés à des endroits stratégiques, car les gens ont besoin d'une certaine sécurité. Il faut qu'ils puissent s'en référer à la police et que cette dernière puisse jouer son rôle.
Je ne pense pas que ce soit bon pour la police de ne pas être disponible pour la population, car cela entraîne des tensions et des problèmes inutiles. En l'occurrence, il serait bon que le département envisage une autre politique que celle qui est en train d'être mise en oeuvre.