Séance du
jeudi 13 décembre 2001 à
17h
55e
législature -
1re
année -
3e
session -
9e
séance
IU 1153
Mme Ariane Wisard (Ve). Ma question s'adresse à M. Unger, président du DASS. Entre fin septembre et fin octobre de cette année, des lettres susceptibles de contenir le bacille de l'anthrax ont circulé partout dans le monde. Genève n'a, hélas, pas échappé au phénomène.
En effet, ce sont plusieurs lettres suspectes, reçues quotidiennement, qui ont nécessité une intervention des pouvoirs publics. Ces lettres ont été recueillies avec toutes les précautions d'usage par les pompiers du SIS, sous la logistique du service cantonal d'écotoxicologie. Ensuite, pour être analysées, elles ont été acheminées par un collaborateur du SIS avec un véhicule de service dans un laboratoire à Sion, et ce à un rythme quotidien.
Mes questions sont les suivantes:
Comment se fait-il qu'à Genève, ville dotée d'un hôpital cantonal universitaire au budget de plus de 700 millions, on ne puisse pas effectuer sur place ce type d'analyse?
Entend-on se donner les moyens d'assurer rapidement dans l'avenir la sécurité sanitaire de la population genevoise, ainsi que celle des organisations internationales pouvant être prioritairement visées dans ce genre d'événement?
Enfin, pour la collectivité, quel a été le coût global des analyses effectuées à l'extérieur de notre canton?