Séance du
jeudi 29 novembre 2001 à
17h
55e
législature -
1re
année -
2e
session -
4e
séance
IU 1144
Mme Loly Bolay (S). Mon interpellation urgente s'adresse au Conseil d'Etat. Mesdames et Messieurs, j'ai appris qu'environ trois cents macarons avaient été délivrés, pour une durée limitée, à des personnes non résidentes à Genève pour le prix de 20 F par mois.
Tout d'abord, je souhaite savoir si ces faits sont avérés. Si tel est le cas, je m'en étonne, car pour avoir un macaron, il faut habiter la ville de Genève. Or, apparemment, ici ce n'est pas le cas. J'ai cherché dans le règlement d'application et je n'ai absolument rien trouvé au sujet d'une telle disposition. Je suis d'autant plus étonnée que la Fondation des parkings nous a dit qu'aujourd'hui pas mal de gens attendent de se voir délivrer un macaron. On connaît cette problématique pour en avoir longuement débattu dans ce Grand Conseil et on sait que des personnes habitant notamment aux Eaux-Vives et en Vieille-Ville, mais surtout aux Pâquis, ne peuvent pas avoir de macaron. Alors, ma question est la suivante: ces faits sont-ils avérés et, si oui, pourquoi y a-t-il deux poids et deux mesures?