Séance du
jeudi 4 octobre 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
12e
session -
47e
séance
IU 1129
M. Alberto Velasco (S). Ma deuxième interpellation s'adresse aussi à Mme Brunschwig Graf.
Il y a quelques mois, un citoyen genevois, licencié en mathématique et physique, a postulé pour un poste de mathématicien. Il s'est vu refuser sa candidature comme enseignant, comme suppléant et même comme remplaçant. Je souligne que cette personne a travaillé comme suppléant durant une année au cycle d'orientation, qu'elle a quitté ce poste pour aller à l'université comme assistant, qu'elle a été juré d'examen dans les collèges et qu'elle a fait des remplacements dans diverses écoles secondaires de notre canton.
Cette personne a fait un recours auprès du département qui lui a répondu que, après réexamen du dossier, les observations émises en 1986-1987, soit quatorze ans auparavant alors qu'il était suppléant, étaient trop défavorables pour lui permettre d'enseigner à nouveau dans un établissement post-obligatoire. Il semble d'ailleurs que cette personne ait eu pas mal de difficultés à se faire entendre au téléphone et à se faire recevoir.
Comment est-il possible que l'on constitue des dossiers professionnels à l'insu des enseignants ? Comment est-il possible que cette même personne ait pu enseigner comme remplaçant dans un collège en 1994, après qu'on l'eut incriminé en 1986 ? Pourquoi, à l'époque, ne lui a-t-on pas signifié son incapacité à enseigner ? Comment est-il possible que sa demande ait été reçue ?
Je trouve, Madame la présidente, que ceci est très grave, car il est normal et juste que la candidature d'un citoyen genevois, qui a tous les diplômes requis, soit acceptée, et qu'il puisse également avoir accès à son dossier, afin de connaître les raisons pour lesquelles on lui dénie la possibilité d'être candidat et donc d'obtenir un poste.