Séance du
jeudi 28 juin 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
10e
session -
33e
séance
P 1268-B
Débat
Mme Myriam Sormanni-Lonfat (HP). J'ai déjà évoqué succinctement la maison Blardone tout à l'heure...
Lors des travaux de la commission LCI, M. Cornut avait parlé à l'époque du plan d'aménagement, et il avait effectivement oublié de mentionner cette place de jeu qui allait disparaître.
Quand on connaît le quartier - j'y ai vécu pendant quinze ans - et qu'on sait que les enfants sont obligés de traverser la route parce qu'ils n'ont que l'école des Plantaporrêts pour aller jouer, soit en bas de la petite villa rose qui est en bas du pont Sous-Terre soit au bord du Rhône, on ne peut que se dire que ce poumon, cet espace de verdure, situé dans un coin assez encaissé où les immeubles sont élevés, doit absolument être conservé.
Il y avait aussi un litige, si je me souviens bien - malheureusement, le délai pour recourir était passé - avec le testament... En effet, certains noms ont curieusement disparu... Il me semble donc qu'il n'est pas possible d'examiner ce dossier tant que les choses ne sont pas claires.
En jugeant la situation par ce que j'en connais - ma foi, tant pis, puisque je ne fais plus partie de la commission, je dis ce que j'ai dans les tripes - il faut à mon avis absolument conserver la maison Blardone.
M. Laurent Moutinot. J'interviens tout de suite dans ce débat, parce que j'ai une information à vous donner.
La Justice de paix nous a informés le 25 juin 2001 qu'aucun héritier légal du défunt ne s'est fait connaître à ce jour et que, par conséquent, la succession appartiendra à l'Etat de Genève. Ce qui signifie en d'autres termes, Mesdames et Messieurs les députés, que vous connaîtrez forcément le sort de cette maison en fonction des projets que nous pourrions avoir. Je vous suggère donc d'éviter un débat qui n'a plus de sens, puisque d'ores et déjà vous maîtrisez l'avenir de cette maison. J'aurai bien entendu des conversations avec la Ville à ce sujet, et vous aurez l'occasion de prendre des décisions à ce propos.
M. Claude Blanc. C'est un cadeau empoisonné !
M. Laurent Moutinot, conseiller d'Etat. Ça, Monsieur Blanc, je ne vous le fais pas dire !
Le Grand Conseil prend acte de ce rapport.