Séance du
jeudi 14 juin 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
9e
session -
28e
séance
IU 1095
M. Bernard Lescaze (R). Ma question s'adresse à Mme Brunschwig Graf. Elle concerne la modification de la loi sur l'université où la notion de politique générale a été contestée par un certain nombre de professeurs.
Or, il se trouve que nous avons un exemple flagrant de politique générale mentionné dans le discours même du recteur prononcé au dies. A cette occasion, nous avons appris que l'université de Genève s'interrogeait sur la validité du processus de Bologne, à savoir une répartition tripartite des études - trois ans, cinq ans et huit ans après la maturité - c'est-à-dire le système même que connaissent les Etats-Unis et qui est, à l'heure actuelle, en train d'être introduit et approuvé en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en France, c'est-à-dire dans les pays de la Communauté européenne. Mieux, la Suisse alémanique est d'accord avec ce système.
Ma question est de savoir si on peut laisser l'université de Genève, en accord certes avec l'université de Lausanne, transformer l'Arc lémanique en petit réduit allobroge et maintenir l'ancienne périodisation des études, alors même que toute l'Europe accepte la nouvelle périodisation.
N'est-ce pas là précisément un acte de politique générale qui relève d'abord du Grand Conseil et de l'Etat et pas seulement de discussions confidentielles à l'intérieur de l'université, qui nuiront à l'ensemble des étudiants qui entreprennent, à l'heure actuelle, leurs études à Genève ? Je vous remercie de donner une réponse claire et précise.
La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, il sera répondu à ces interpellations urgentes demain à 17 h.