Séance du
jeudi 14 juin 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
9e
session -
28e
séance
IU 1082
Mme Myriam Sormanni-Lonfat (HP). J'aimerais dire que je suis très choquée de la manière dont certaines choses se passent en ce moment. Sous prétexte qu'on est en année électorale, on est prêt à faire n'importe quoi! Je rappellerai qu'en 1987 il y avait déjà eu des problèmes à l'office des poursuites, et le conseiller en charge du département n'était pas radical... Il est donc un peu facile de faire porter le chapeau à une seule personne.
Pour prendre l'exemple de la petite fille décédée, je trouve lamentable que la «Tribune de Genève» se soit mise au niveau de la feuille de chou qu'est le «Matin» pour en faire des pages et des pages. Les responsabilités sont partagées dans cette affaire : le département de justice et police est concerné, mais également les services du tuteur général et de la protection de la jeunesse.
Maintenant, j'aimerais dire une autre chose. A l'époque - j'étais encore au parti socialiste - il avait été question que les partis n'acceptent pas de dons anonymes. Encore que, si vous recevez de l'argent et que vous ne savez pas d'où il vient, il est difficile de le renvoyer au donateur... (Commentaires.) Moi, je ne sais pas, mais, Mesdames et Messieurs les libéraux, je vous pose la question, sans méchanceté aucune : vous donnez tous vos jetons de plénières, vous avez quand même pas mal de moyens et vous avez donc des solutions. Ce n'est pas une attaque : si ce n'est pas déclaré illégal, je comprends que l'argent arrive de quelque part... Dans ce sens, je trouve moche ce qui se passe et je vais dire une bonne chose, même si cela ne plaît pas : je connais M. Ramseyer depuis 1988, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, qui est droit et en qui j'ai une grande confiance!
La présidente. Le Conseil d'Etat définira qui répond à ces questions demain.