Séance du
jeudi 17 mai 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
8e
session -
27e
séance
RD 403
Annexe : Plan directeur des locaux des centres d'action sociale et de santé (CASS) pour la période 2000-2010 (remis en séance)
Débat
M. Albert Rodrik (S). Tout d'abord, il faut remercier le Conseil d'Etat, comme ce matin pour les EMS, d'avoir posé à plat et encore une fois bien illustré la difficulté et la complexité des tâches qui nous attendent. Il y a néanmoins lieu de faire une réflexion particulière sur ce sujet, parce qu'il reste en réalité du monde à convaincre et à persuader. En premier lieu, les travailleurs. Le psychodrame que nous avons vécu en novembre dernier à propos des places de travail et les sauvetages urgents de la commission des finances ne peuvent à l'évidence pas se faire à chaque fois comme des exercices de voltige. Ce que les représentants des travailleurs nous disent sur les besoins en places de travail et en personnel qualifié est un appel qui nous est lancé. Non seulement les difficultés de recrutement, mais aussi le temps qu'il faut pour la formation ne peuvent pas être négligés. En outre, vous le savez très bien, on demande de plus en plus de connaissances au personnel de l'aide et des soins à domicile et plus particulièrement, vous le savez aussi, Monsieur Segond, concernant les problèmes liés aux cas psychiatriques. Si l'on additionne donc le besoin de recrutement et le besoin de formation, ce que nous avons devant nous et à propos duquel les représentants des travailleurs tirent la sonnette d'alarme, ne peut pas être négligé.
La deuxième persuasion que nous avons à faire concerne les communes. On a beau avoir inscrit dans la loi une obligation, on ne peut pas les siffler ou les mettre au garde-à-vous comme des pioupious. On a passablement heurté, ces derniers quatre ans, certaines communes avec des demandes. Toutes légitimes qu'elles soient, il y a des égards à avoir vis-à-vis des communes. Là aussi, c'est un travail de persuasion pour les gagner à cette nécessité.
Le groupe socialiste envoie à l'attention du Conseil d'Etat ces quelques remarques concernant tant le recrutement du personnel que la nécessaire collaboration avec les communes, quelles que soient leurs obligations légales.
Le Grand Conseil prend acte de ce rapport.