Séance du
vendredi 23 mars 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
6e
session -
13e
séance
IU 1039
Mme Martine Brunschwig Graf. Madame la députée, vous posez une seconde question qui concerne les crèches, en demandant quelle est la surveillance exercée par la protection de la jeunesse. En l'occurrence, je confirme les taux d'encadrement que vous avez avancés, sous réserve du nombre de familles d'accueil qui ne sont pas 900 mais 735.
Vous faites allusion à juste titre, Madame la députée, au fait que le taux d'encadrement devrait être amélioré : nous en sommes conscients, et vous le savez. Nous aurons ainsi à en traiter dans la commission technique qui a été mise sur pied et qui va se réunir sous la présidence de Pierre Heyer : celle-ci vous fera bien entendu rapport sur cette problématique, à vous qui êtes présidente de la commission de la famille.
Il y a plusieurs façons d'y réfléchir et je vous engage aussi à y réfléchir au sein de la commission de la petite enfance. Il y a d'une part la possibilité de rajouter des postes, mais vous savez que le Grand Conseil n'est pas toujours disposé à en rajouter partout et que le Conseil d'Etat in fine a des arbitrages à faire. D'autre part, je vous engagerai à examiner si, en partenariat avec la Ville, il pourrait y avoir quelques possibilités de délégation de compétences, le cas échéant, la Ville étant le plus grand pourvoyeur de crèches. Ceci pourrait faire l'objet d'un débat ou d'une négociation.
En conclusion, tout ceci sera traité dans la commission mise sur pied. Il existe un certain nombre de problèmes, c'est vrai. Il est vrai aussi que le développement des crèches et des places d'accueil est une volonté du Conseil d'Etat - je l'ai réaffirmé lors de la précédente séance - et il conviendra, dès lors, de trouver des heures qui permettent d'assurer le suivi que nous ordonne la loi fédérale par ailleurs.
Cette interpellation urgente est close.