Séance du
vendredi 23 mars 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
6e
session -
13e
séance
IU 1040
M. Gérard Ramseyer. Je réponds à la première question de Mme Cogne. Les ambulances de la police ont posé les plaques la semaine dernière. La rapidité d'exécution de cette décision aurait surpris et peut-être même pris de court le DASS. On me demande si je suis au courant de cette décision. Oui, par un mémo du chef de la police, daté du 16 février. Connaissant, au surplus, l'excellente organisation du DASS, je pense que ce département ne saurait avoir été pris de court. Je suis conforté dans cette impression par la relecture de l'argumentation développée par son président et M. le professeur Unger pendant la campagne ayant précédé la votation.
C'est un point de vue sans doute campagnard, mais on ne peut pas maltraiter les arbres à l'automne et s'attendre à ce qu'ils fleurissent au printemps! La police sait depuis longtemps qu'elle n'a pas grand-chose à attendre de certains milieux. Elle a tiré sa révérence avant que ne s'éteignent les lumières, peut-on vraiment en être surpris ?
La question suivante était : une ambulance de la police était présente à Davos, elle a voyagé par train, pourquoi ? Réponse : afin de favoriser le ferroutage, qui est un moyen de transport écologique! (Exclamations et rires.)
Troisième question : quel est le coût de l'envoi d'un contingent de policiers genevois à Davos, notamment, pour le contribuable genevois ? Réponse : les frais sont exclusivement pris en charge par le canton demandeur.
Cette interpellation urgente est close.