Séance du
jeudi 25 janvier 2001 à
17h
54e
législature -
4e
année -
4e
session -
1re
séance
IU 1002
M. John Dupraz (R). Mon interpellation s'adresse au Conseil d'Etat en général et en particulier à M. Carlo Lamprecht.
J'ai vu avec satisfaction que le Conseil d'Etat a réagi avec vigueur à la suppression du centre de poste-douane de Genève. C'est très bien, mais j'ai trouvé le Conseil d'Etat fort muet concernant les petites communes et les villages où il est prévu des restructurations, des suppressions..., on ne sait trop quoi, on est un peu dans le vague. Je trouve un peu bizarre que deux éminents socialistes, tels MM. Leuenberger et Gygi, se soient alliés pour mettre en pièces le service public. Les questions que je tiens à poser au Conseil d'Etat sont les suivantes :
1. Trouvez-vous qu'il vaille vraiment la peine de mettre en pièces un service public de qualité, qui était apprécié par les usagers, pour économiser 100 millions ?
2. Quelles sont les mesures que prendra le Conseil d'Etat afin de préserver un service de qualité et maintenir ce service public, notamment dans les communes rurales ?
3. Le Conseil d'Etat va-t-il constituer un groupe de travail avec les communes afin de réagir contre cette situation inacceptable et afin de maintenir le service public, notamment dans les petites localités, car supprimer un bureau de poste, c'est supprimer l'âme d'un village ?
Réponse du Conseil d'Etat
M. Carlo Lamprecht. J'ai répondu partiellement tout à l'heure à cette question. Je crois que les députés siégeant aux Chambres fédérales doivent également intervenir et je leur ferai parvenir un courrier très précis à ce sujet, pour qu'ils appuient de toute leur influence, à Berne sous la coupole, les décisions qui sont prises par la Poste dans ce cas. Mais il est vrai également que nous allons réunir les maires des communes concernées, les représentants du personnel de la Poste également et nous allons, ensemble, discuter cas par cas et voir quelles sont les opportunités, s'il y a moyen de revenir en arrière, à quelles conditions, comme cela a déjà été fait d'une certaine manière pour la poste de Saint-Jean.
Cette interpellation urgente est close.