Séance du
vendredi 15 décembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
3e
session -
65e
séance
IU 983
Mme Martine Brunschwig Graf. Mme de Tassigny pose une question tout à fait pertinente en ce qui concerne le développement des institutions de la petite enfance et la nécessité d'assurer, en terme de formation, le personnel nécessaire.
S'agissant de la formation, et après avoir évoqué avec Mme de Tassigny quelques possibilités, il est envisagé et envisageable, d'entente avec l'office de la jeunesse, qui accorde les autorisations provisoires à des personnes n'ayant pas encore la formation requise pour ce faire - il est nécessaire qu'il en soit ainsi - il est envisagé d'assurer la formation de personnes en emploi par l'école, dès la rentrée 2002. L'avantage d'une telle formation permettrait de ne pas avoir besoin de places de stage supplémentaires et de représenter un coût supplémentaire équivalant à un poste d'enseignant.
Il faut également examiner la possibilité d'ouvrir à un plus grand nombre de candidats l'accueil en école, mais il faut aussi, dans ce cadre-là, évaluer les besoins de façon plus précise, puisqu'il s'agit de formation professionnelle et que nous avons l'habitude, dans ces formations, de veiller à ce qu'il y ait un rapport cohérent entre le marché lui-même et les personnes qui sont formées. Cette solution sera aussi étudiée et nous pourrons l'examiner à la prochaine rentrée si cela est possible.
Enfin, j'aimerais dire à Mme de Tassigny, qui siège à la commission consultative de l'école des éducateurs et éducatrices du jeune enfant, qu'elle se trouve ainsi au coeur même de l'endroit où ce type de décision peut être prise. Je l'encourage à défendre, là aussi en tant que représentante des employeurs, la position qu'elle a émise et qui est soutenue d'ailleurs par le département.
Cette interpellation urgente est close.