Séance du
jeudi 14 décembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
3e
session -
60e
séance
IU 980
Mme Myriam Sormanni-Lonfat (HP). Je reviens pour la troisième fois sur la même interpellation à propos de l'avenue d'Aïre. Vous serez d'ailleurs saisis, Mesdames et Messieurs, ce soir à 20 h 30, d'une pétition, signée par quarante personnes, concernant la sécurité à la promenade de l'avenue d'Aïre.
Pas plus tard que ce matin, j'ai demandé au conducteur d'une voiture du corps diplomatique de déplacer son véhicule et, cet après-midi, j'ai dû le faire pour un bus. Vendredi dernier, mon enfant a failli se faire renverser sur la promenade, censée être protégée, de l'avenue d'Aïre. Les choses ne peuvent vraiment plus continuer ainsi !
Il est vrai que l'école primaire de Cayla n'est accessible ni par le chemin William-Lescaze, ni par celui du Nant-Cayla réservé aux riverains. Il me semble que les voitures pourraient être garées au chemin du Nant-Cayla, quitte à ce que les gens fassent cinquante mètres à pied. C'est tout de même incroyable de prendre le risque de renverser des enfants !
Il se trouve que j'ai parlé cet après-midi à une conductrice en lui suggérant de garer sa voiture au chemin du Nant-Cayla. J'ai été très choquée par sa réponse : le garde municipal l'aurait autorisée à se garer à côté de l'école. Je vais donc envoyer tout à l'heure la pétition par fax à la Ville de Genève... (Brouhaha.) Serait-il possible que je parle sans qu'il y ait tout ce bruit de fond ? Ce serait sympa, merci ! Si je ne peux plus du tout parler, il faut me le dire. Si je n'ai plus du tout ma place ici, également ! Merci !
Je ne pense pas que la police municipale ait autorisé cette dame à se garer à cet endroit. Toujours est-il qu'il faut responsabiliser les parents.
Monsieur le conseiller d'Etat, quelles mesures entendez-vous donc prendre ? Il convient d'agir rapidement, car le problème prend de l'ampleur. La preuve ? J'ai réussi à récolter quarante-neuf signatures entre 11 h 30 et 16 h ! Il faut dire que je suis une bonne vendeuse !