Séance du
jeudi 30 novembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
2e
session -
55e
séance
IU 976
M. Roger Beer (R). Mon interpellation ne s'adresse pas à un conseiller ou à une conseillère d'Etat en particulier, mais bien à l'ensemble de notre gouvernement. Pour ceux qui utilisent régulièrement l'autoroute de contournement ou qui, pour des raisons diverses, circulent aux alentours de l'aéroport, le chantier de la halle 6 constitue une réalité bien visible. Les travaux évoluent et même si le projet de loi y relatif a été accepté avec une certaine douleur dans nos rangs, en ce qui concerne certains éléments, l'avancement des travaux est réjouissant. A l'époque, les députés avaient appris que la halle 6 devait être terminée au printemps 2003, l'édition 2003 du Salon de l'auto servant, en quelque sorte, de répétition générale à l'édition de Telecom en novembre 2003.
Mesdames et Messieurs les conseillers d'Etat, nous avons voté et engagé ces travaux pour obtenir Telecom. Ma question est simple : les responsables de Telecom ont-ils confirmé leur présence à Genève pour cette édition ou, plus concrètement, le contrat pour cette édition Telecom 2003 est-il déjà signé ?
La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, la liste des interpellations urgentes est close. Je donne rapidement la parole à M. Vanek, qui a été mis en cause et qui, conformément à l'article 73, peut répondre brièvement, mais je crois que l'on ne va pas ouvrir un débat maintenant sur cette question.
M. Pierre Vanek (AdG). Merci, Madame la présidente, j'apprécie votre magnanimité. Je n'entendais pas du tout ouvrir un débat. Mais j'ai effectivement été mis en cause par l'interpellation de M. Vaucher. A mes yeux, il n'y a pas contradiction entre le fait de siéger au conseil d'administration des Services industriels et, dans ce cadre, de viser l'application des articles de la constitution qui concernent cette institution, et le fait de siéger à la commission de l'énergie et des services industriels, qui vise le même but. De ce point de vue, il n'y a pas de problème. Si vous pensez, Monsieur Vaucher, que la loi portant règlement du Grand Conseil doit être modifiée, vous pouvez faire des propositions, au lieu d'adresser une interpellation au Conseil d'Etat, qui a, à mon sens, bien répondu en indiquant que l'affaire n'était pas de son ressort.
Par contre, concernant le contenu de la lettre de ContrAtom, vous avez dit des choses qui sont tout à fait inexactes. Vous avez parlé entre autres de menaces de faire interdire l'activité de Digiplex. Ce sont des contrevérités que je ne peux pas laisser propager dans cette enceinte. Elles sont peut-être attribuables, Monsieur Vaucher, au fait que vous n'êtes pas maître de la langue anglaise : la lettre adressée à Digiplex a en effet été rédigée en anglais. Elle est d'une extrême modération : elle demande une information du public, elle demande qu'on examine cette installation sous l'angle des économies d'énergie possibles et que des énergies renouvelables soient utilisées pour l'alimenter. Voilà toutes les demandes de cette lettre. Il n'y a aucune exigence, aucune menace, l'association ContrAtom dont je m'honore de faire partie manifeste au contraire une ouverture au dialogue avec cette entreprise.
Pour rectifier ces inexactitudes et permettre à chacun de juger sur pièces, j'ai, avec la permission du Bureau, tiré une centaine d'exemplaires de cette lettre à l'intention des députés. Je les mets à l'entrée et ceux qui lisent couramment l'anglais pourront expliquer à leurs collègues, et notamment à M. Vaucher, ce qu'elle contient. (M. Vaucher demande la parole.)
La présidente. Monsieur Vaucher, j'ai dit tout à l'heure que nous n'ouvririons pas un débat sur cette question. Je vous propose d'intervenir au point 23 de l'ordre du jour qui concerne les Services industriels. Vous pourrez faire valoir éventuellement vos arguments, mais je n'ouvre pas un débat dans le cadre des interpellations urgentes.
Il sera répondu aux interpellations urgentes demain à 17 h.