Séance du
jeudi 16 novembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
1re
session -
51e
séance
IU 947
M. Jean-Claude Dessuet (L). Ma deuxième interpellation s'adresse également à vous, Monsieur le conseiller d'Etat Cramer. Elle concerne les 2 millions que vous vouliez investir dans les abattoirs de Lausanne.
Je vous ai souvent dit que les abattoirs de Lausanne allaient disparaître et qu'il ne fallait pas investir dans ces établissements. Vous avez eu la sagesse d'attendre. Les abattoirs de Nyon étudient la possibilité de construire un abattoir sur la Côte pour les éleveurs genevois, ce qui leur permettrait de continuer à développer des troupeaux de vaches allaitantes et de garantir une très bonne qualité pour les consommateurs genevois. Ma question est la suivante : allez-vous prendre contact avec cette société et investir les 2 millions, pour permettre aux bouchers et éleveurs d'avoir un abattoir le plus près possible de Genève ?
Réponse du Conseil d'Etat
M. Robert Cramer. Je réponds, Monsieur le député, à votre seconde interpellation qui pose le problème des abattoirs. En ce qui nous concerne, nous avons toujours considéré que la question de la localisation des futurs abattoirs était une question valdo-vaudoise et nous n'entendons pas nous ingérer dans les affaires de ce canton.
Il est cependant important, pour des raisons de police sanitaire, que nous ayons accès à un abattoir qui permette, en cas d'épizootie, de procéder à un abattage de masse du bétail. Ce lieu est également nécessaire pour les bouchers et les éleveurs genevois et, évidemment, plus il est proche de Genève, mieux c'est. D'autant qu'un certain nombre de conditions sont posées en matière d'élevage, qui impliquent que, par respect des animaux, on évite de leur imposer des transports trop longs pour les amener à l'abattoir. A cet égard, je rappelle ici, et cela explique cette dernière considération, que le service du vétérinaire cantonal fait partie du département dont j'ai la charge.
Bien sûr, je me réjouirais si nos interlocuteurs vaudois trouvaient une solution à Nyon. La semaine dernière encore, nous avons eu des contacts avec des responsables de l'agriculture et avec le gouvernement vaudois sur cette question ; nous leur avons dit notre bonne volonté dans ce dossier et notre désir de voir les autorités vaudoises se mettre d'accord pour nous proposer un lieu pour ces futurs abattoirs.
Cette interpellation urgente est close.