Séance du
jeudi 16 novembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
1re
session -
51e
séance
IU 945
Mme Morgane Gauthier (Ve). Ma deuxième interpellation concerne une demande de collaboration formulée par la haute école de Wädenswil située dans le canton de Zurich.
Cette école de Wädenswil forme, entre autres, des apprentis horticulteurs et des ingénieurs horticoles, un peu dans le même style que Lullier. Au début de cet été, la haute école de Wädenswil a soumis un projet de collaboration à la direction de l'école d'ingénieurs de Lullier. La teneur de ce projet est la suivante : former de futurs ingénieurs agronomes spécialisés dans le domaine forestier. Cette filière n'a pas pour objectif de supprimer les métiers comme le bûcheronnage, mais plutôt d'orienter les futurs diplômés dans des directions comme, par exemple, la protection des forêts, la gestion des exploitations forestières, etc.
Les avantages de cette éventuelle collaboration sont nombreux : tout d'abord, une nouvelle orientation pour la filière agronomie, nouvelle spécialisation ; le rapprochement entre la Suisse romande et la Suisse alémanique ; troisièmement, offrir une formation bilingue pour une HES.
Or, malgré tous ces avantages évidents, il semble que Genève fasse un peu la fine bouche. En effet, voilà cinq mois que ce dossier traîne dans les tiroirs et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela dénote un certain manque d'enthousiasme. Ma question est la suivante : pourquoi Genève traîne-t-elle les pieds dans cette affaire et quand aurons-nous une réponse ?