Séance du
jeudi 16 novembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
1re
session -
50e
séance
IU 940
M. Roger Beer (R). Mon interpellation s'adresse à plusieurs conseillers d'Etat. En fait, elle s'adresse au Conseil d'Etat. Vous savez qu'au bord du lac des grues électriques sont chargées de permettre aux gens qui ont des bateaux - les plaisanciers - de les mettre à l'eau. Ma question concerne la gestion de ces grues.
Nous avons eu une ébauche de discussion à la commission des finances, mais en tout cas pas de réponse. En fait, les deux grues se trouvent l'une aux Eaux-Vives sur le quai marchand et l'autre à Port Choiseul. Le problème, c'est que personne ne sait exactement qui s'occupe de la gestion de ces grues.
En premier lieu, le DAEL dit que ce n'est pas son problème. En second lieu, le DJPT se dit être un peu responsable des grues parce qu'elles sont sur un site de la police, mais ne veut plus s'en occuper. En troisième lieu, le département de l'environnement qui lui s'occupe de tout, mais, en l'occurrence, ne veut pas s'en occuper et dit que ce n'est pas son affaire !
Ma question très précise m'est arrivée de Versoix où ces grues sont très utiles et où le port de Versoix - Port Choiseul - désirerait gérer ces grues pour le compte de l'Etat. Finalement, la question est simple :
Aucun de ces trois départements ne réussit à fournir une explication concrète ni à donner des modalités pour l'utilisation de ces grues, quitte à ce qu'une rente soit versée à l'Etat et que la gestion de ces grues soit déléguée. Il semble que des départements seraient d'accord de transmettre cette gestion à des plaisanciers au port de Versoix et d'autres ne sont pas du tout d'accord. Le problème c'est que cela fait deux ans que des discussions sont en cours avec les représentants de trois départements et qu'il n'y a pas de réponse. D'où ma question : qu'en est-il ce soir, y a-t-il un espoir de réponse pour les gens qui aimeraient gérer les grues du lac ?
M. Laurent Moutinot. Merci, Monsieur le député, de votre intérêt pour les grues du lac. Il est exact que cette délicate problématique met en oeuvre différents services et différents utilisateurs.
Je considère, quant à moi, que votre proposition, en quelque sorte de privatiser ces services, est normale, dans la mesure où je ne vois pas quelle tâche prioritaire de l'Etat ou quel principe fondamental d'intérêt général voudrait que nous nous en occupions.
C'est d'ailleurs probablement parce que cela n'a pas d'importance fondamentale que personne ne prend de décisions. Grâce à votre intervention, je suis persuadé qu'avec mes collègues, Robert Cramer et Gérard Ramseyer, nous allons essayer de régler définitivement ce problème des grues.