Séance du
jeudi 16 novembre 2000 à
17h
54e
législature -
4e
année -
1re
session -
50e
séance
IU 937
M. Pierre Vanek (AdG). Madame la présidente, il ne s'agit pas d'une interpellation urgente, mais de quatre que j'essaierai de faire courtes. La première n'était pas prévue initialement et s'adresse à M. Lamprecht, la voici :
J'ai pris connaissance et je crois que nous avons tous pris connaissance, à l'occasion de l'interruption de séance, par les émissaires du SIT, d'un certain nombre d'informations concernant les contrats-type, notamment, dans l'agriculture. Je découvre ces éléments.
A cette occasion, chacun de nous a reçu une pomme de terre, je ne sais pas si le Conseil d'Etat l'a reçue également, certifiée cultivée à 12 F de l'heure. Je vois que M. Lamprecht se saisit de la patate qui si elle n'est pas chaude recouvre en tout cas une question brûlante, puisqu'on lit sur ce document que l'on a, dans l'agriculture notamment, dans le cadre de ce contrat-type, des semaines de travail de quarante-neuf heures, un salaire en espèces de 1 830 F qui, au total avec les indemnités, atteindra 2 640 F. C'est sur cette base que probablement a été calculé le salaire horaire de 12 F.
Les revendications éminemment raisonnables que je lis sur ce papier sont une augmentation de salaire de 200 F par mois pour les personnes concernées, un temps de travail à 45 heures hebdomadaires au maximum. Bref, sur ce papier, nous sommes dénoncés, tous tant que nous sommes, comme étant complices de salaires de misère. Une demande est faite à l'Etat d'imposer des normes plus décentes.
La question posée à M. Lamprecht est la suivante :
Qu'entend-il faire, en général, à propos de cette situation et, en particulier, entend-il prendre contact rapidement avec l'organisation syndicale qui est intervenue ici, certes de manière peu réglementaire ou cérémonieuse, mais avec un problème qui, je le répète, est à mes yeux très urgent.