Séance du vendredi 27 octobre 2000 à 17h
54e législature - 3e année - 11e session - 48e séance

IU 917
9. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Roger Beer : 3e heure de gymnastique. ( ) IU917
 Mémorial 2000 : Développée, 7616.

M. Guy-Olivier Segond, président du Conseil d'Etat. M. Beer a interpellé le Conseil d'Etat et, plus particulièrement, le département de l'instruction publique sur la troisième heure de gymnastique. Comme vous le savez, la décision de M. Ogi a été prise il y a moins d'un mois. Le département de l'instruction publique est en train d'établir un rapport sur toutes les activités sportives qui ont cours à tous les niveaux de l'enseignement.

Sans dévoiler le contenu de ce rapport qui est en phase finale de rédaction, j'aimerais toutefois rappeler à M. Beer que, si dans l'enseignement primaire trois heures d'éducation physique sont prévues, il n'en a jamais été de même pour l'enseignement secondaire, tant au cycle d'orientation que dans les écoles de l'enseignement postobligatoire.

Introduire une troisième heure dans cet ordre d'enseignement, dans une grille-horaire qui est déjà considérée comme très chargée, impliquerait soit de prendre cette heure sur les enseignements existants qui comptent plus de deux heures hebdomadaires - c'est-à-dire le français, l'allemand, l'anglais, les maths, par exemple - soit d'ajouter une heure à la grille-horaire des élèves, ce qui provoquerait probablement la création de quarante-neuf postes d'enseignement de la gymnastique.

Il faut ajouter que, si on devait introduire cette troisième heure dans l'enseignement secondaire, cela impliquerait probablement la construction d'une vingtaine de salles de gymnastique, dont le coût théorique est estimé à 65 millions. Le Conseil d'Etat, pour lui le département de l'instruction publique, répondra dans un rapport détaillé aux préoccupations de M. Beer dès que les décisions de M. Ogi, rapportées par la presse, lui seront parvenues par la voie ordinaire de communication des décisions du Conseil fédéral.

Cette interpellation urgente est close.