Séance du
jeudi 26 octobre 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
11e
session -
45e
séance
IU 933
M. Jean-François Courvoisier (S). Mon interpellation s'adresse à M. Ramseyer. La commission des pétitions a étudié une pétition intitulée : «Y'en a marre, la rue du Vuache n'est pas un dépotoir !» En effet, des gens avaient pris l'habitude, depuis le mois de décembre dernier, de déposer toutes leurs ordures contre l'ancien bâtiment de l'Armée du salut et les pétitionnaires faisaient appel à nous, en demandant si c'était l'Etat ou la Ville qui devait enlever ces montagnes de détritus.
La commission a décidé d'envoyer cette pétition au Conseil d'Etat. Comme rapporteur, j'ai voulu aller me rendre compte sur place de l'état des choses. Il n'y avait plus rien, à part un petit tas d'ordures à l'ouest du bâtiment de l'Armée du salut. Cette pétition, sous sa forme, n'avait plus de raison d'être, mais j'étais obligé de faire mon rapport, selon la décision de la commission.
Entre-temps, j'ai interrogé les personnes que nous avions auditionnées, en particulier, M. Jean-Louis Fazio, qui m'a dit que tout avait été déblayé pendant le mois d'août par le service sécurité et salubrité de l'Etat, mais que, malheureusement, les gens recommençaient à déposer des détritus, ce que j'ai pu constater.
Les choses ne font qu'empirer. J'étais, hier encore, devant ce bâtiment et il y a des montagnes de frigos, de télévisions et d'objets qui s'accumulent. Une intervention est donc urgente, car si on ne fait rien la même situation se reproduira d'ici un mois. Monsieur Ramseyer, est-il possible de mettre des écriteaux pour interdire les dépôts, et de punir sévèrement les contrevenants, en faisant exercer une surveillance par des policiers, éventuellement en civil, pour que la surveillance soit efficace ?
Réponse du Conseil d'Etat
M. Gérard Ramseyer. Monsieur le député, j'aimerais d'abord vous remercier d'avoir eu la délicatesse de m'adresser par écrit le texte que vous venez de lire. Dans la conclusion de votre texte, vous me demandez de placer des écriteaux et d'effectuer une surveillance discrète des lieux, mais je dois d'abord déterminer à qui appartient ce bâtiment et, surtout, sur le territoire de quelle commune il se trouve. En principe, je pense que c'est sur celui de la Ville de Genève.
Je prends note du problème que vous me signalez de manière urgente, je donnerai suite de manière non moins urgente à vos sollicitations, mais auparavant je dois prendre contact avec la Ville de Genève, pour savoir qui doit faire quoi par rapport à cette situation que vous dénoncez à juste titre. Je vous promets donc de faire diligence pour qu'un suivi soit donné à votre interpellation urgente.
Cette interpellation urgente est close.