Séance du
jeudi 26 octobre 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
11e
session -
45e
séance
IU 922
M. Pierre-Pascal Visseur (R). Ma deuxième interpellation est partiellement liée à la précédente et concerne la lutte contre le tabagisme; elle s'adresse donc au Conseil d'Etat.
Dans son point de presse du 23 août, le Conseil d'Etat a réaffirmé que la lutte contre le tabagisme constituait l'une de ses priorités dans le domaine de la santé. Il l'a confirmé dans une note adressée à Mme Dreifuss, le 22 août dernier.
J'ai dit tout à l'heure qu'Uni-Mail se trouvait dans un état de saleté déplorable. L'une des raisons de cet état est que des mégots de cigarettes jonchent le sol dans tous les couloirs. Le statut de «bâtiment non fumeur, mais pas sans fumeurs» a conduit à la suppression de très nombreux cendriers, mais pas à une modification du comportement des fumeurs, qui continuent à fumer partout.
Des zones «fumeurs» ont été de facto étendues à presque l'ensemble du bâtiment et les mégots sont désormais écrasés par terre, vu la suppression des cendriers, ce qui n'est pas sans augmenter le travail des entreprises de nettoyage. Le cas d'Uni-Mail n'est pas un cas isolé, puisque Uni-Dufour et Uni-Bastions connaissent les mêmes problèmes, comme, probablement, d'autres bâtiments de l'Etat.
La politique de l'Etat en matière de lutte contre le tabagisme semble être un échec. Mes questions sont donc les suivantes :
1. La stratégie «Bâtiments sans fumée, mais pas sans fumeurs» a-t-elle été évaluée ?
2. Quels en sont les résultats ?
3. Quelles sont les mesures prévues par le Conseil d'Etat pour poursuivre sa politique de lutte contre le tabagisme et éviter que la situation d'Uni-Mail et d'autres bâtiments semblables ne perdure ?