Séance du
jeudi 26 octobre 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
11e
session -
45e
séance
IU 917
M. Roger Beer (R). Mon interpellation urgente s'adresse plus particulièrement à Mme Martine Brunschwig Graf, en sa qualité de conseillère d'Etat chargée du département de l'instruction publique.
Madame la présidente - elle est absente, mais on lui transmettra - vous vous souviendrez qu'à plusieurs reprises je suis intervenu en faveur de la troisième heure de gymnastique. Me faisant un des interprètes de l'Association genevoise des maîtres d'éducation physique - une association qui représente les professeurs de gymnastique - je vous demandais où en était la procédure de consultation concernant cette fameuse troisième heure de gymnastique, tout spécialement pour Genève.
Vous m'aviez répondu que des négociations étaient en cours et qu'un certain assouplissement était envisagé. Et c'est bien cet assouplissement qui nous inquiétait.
Récemment, la presse a rappelé que, juste avant de partir, le conseiller fédéral Adolf Ogi avait sauvé le minimum, c'est-à-dire ces fameuses trois heures de gym. Comme ancien sportif et sûrement futur sportif, nous n'en attendions pas moins de lui !
Enfin, revenons à ces coupures de presse ! A la lecture des communiqués, il semble que les camps de ski et autres semaines ou journées de sport peuvent être pris en compte pour ces trois heures, à condition toutefois que ces activités soient obligatoires.
Madame la conseillère d'Etat, pouvez-vous nous apporter quelques précisions sur l'application de ces mesures à Genève. Cette modification de l'ordonnance fédérale a-t-elle des conséquences sur la situation genevoise ? Change-t-elle quelque chose pour les professeurs de gymnastique ou non ?