Séance du
jeudi 21 septembre 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
10e
session -
41e
séance
IU 909
M. Luc Gilly (AdG). Mon interpellation s'adresse au Conseil d'Etat in corpore et a trait à l'agenda et au nombre de votations proposées aux électeurs.
D'une façon générale, on sait qu'il est très difficile et de plus en plus difficile, malgré les moyens mis à disposition, de faire aller voter les gens de façon un peu compacte et massive. En général, la participation est de 30%. On se félicite quand on arrive à 32% et on tire un peu la gueule quand on est à 28%. Alors, je ne comprends pas très bien pourquoi aucun objet de votation genevois n'a été agendé pour le 24 septembre - même si je sais que certains objets sont soumis à des dates fixes - alors qu'il y a quatre objets fédéraux au programme, ou cinq avec les questions subsidiaires.
Au mois de novembre, on se retrouvera ainsi avec cinq objets fédéraux, plus cinq objets cantonaux et une question subsidiaire. Sachant qu'il est déjà très difficile d'intéresser les gens aux objets de vote en tant que tels, ne seront-ils pas découragés quand ils recevront les arguments pour le mois de novembre et qu'ils devront éplucher un carnet d'une bonne vingtaine de pages pour se faire une opinion ?
Ne serait-il pas possible que les votations genevoises soient mieux réparties sur l'année, afin d'encourager les gens à se déplacer le dimanche matin ou à mettre 0,70 F sur l'enveloppe pour donner leur avis ?
Je vous laisse me répondre demain. Je ne connais pas l'agenda par rapport à la loi, mais j'imagine qu'au mois de septembre on aurait déjà pu soumettre au vote quelques-uns des objets qui sont prévus pour le mois de novembre.