Séance du
vendredi 23 juin 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
9e
session -
38e
séance
IU 892
M. Gérard Ramseyer. Sur le quai marchand des Eaux-Vives, la circulation est interdite depuis 1994. Cela ne date donc pas du mois dernier.
Sur le quai marchand des Pâquis, le stationnement est autorisé depuis fort longtemps, avec des évolutions en 1971, en 1988 et - la dernière en date - en 1999, au moment de l'introduction du macaron de stationnement dans le secteur des Pâquis. A la demande expresse des diverses associations de navigateurs et de pêcheurs, seule la durée de parcage sur les emplacements a été limitée. Les emplacements pour l'hivernage des bateaux sont gérés par le service des amarrages dépendant du DAEL.
Mais le problème de M. Spielmann, porte-parole en l'occurrence du très select Yacht Club de Genève, semble être ailleurs ! C'est pendant la période hivernale que, depuis toujours, les propriétaires de bateaux procèdent aux entretiens nécessaires, qu'il s'agisse de peinture ou de ponçage.
M. Cramer est tout ouïe, en raison de rejets polluants générés par ces activités, le quai n'étant pas équipé d'installations de récupération. Dès 2001, à la demande d'un département qui n'est pas le mien, les carénages devraient en principe être effectués sous une forme différente, en des endroits plus appropriés. C'est une notion de respect de l'environnement à l'état pur.
L'interpellateur craint, en conséquence, que les espaces consacrés aux activités nautiques hivernales, qui font partie du folklore local, disparaissent au profit d'un stationnement plus extensif. La volonté du Conseil d'Etat n'est pas de développer le stationnement sur les espaces concernés en hiver. Des pourparlers avaient déjà été ouverts avec les principaux intéressés. C'est dans cette perspective que mon excellent collègue, M. Moutinot, recevra volontiers les doléances de M. le yachtman Spielmann !
Cette interpellation urgente est close.