Séance du
jeudi 18 mai 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
8e
session -
20e
séance
IU 858
Mme Marie-Françoise de Tassigny (R). Ma seconde interpellation s'adresse à M. Ramseyer et concerne l'accès au collège des Coudriers. Deux tiers des élèves arrivent en provenance du centre commercial de Balexert. L'accès au collège nécessite de traverser l'avenue Louis-Casaï devant Balexert. Un passage pour piétons et une signalisation lumineuse permettent cette traversée.
En temps normal, un passage souterrain permet d'éviter cette voie à risque, mais il est fermé jusqu'à la fin des travaux. Les élèves, malgré les consignes et les cours d'éducation routière, prennent des risques majeurs en traversant hors du passage. Ils sautent par-dessus la barrière pour raccourcir le cheminement. Des accidents graves ont déjà eu lieu, car le trafic, vers ou venant de l'aéroport, est rapide et chargé.
Ne serait-il pas possible qu'une présence policière soit organisée aux heures de sortie et entrée scolaires pour limiter les risques ? Il semblerait qu'entre la gendarmerie, la police municipale ou celle de Vernier, chacun se renvoie la balle pour surcharge de travail. Ne faudrait-il pas agir avant un nouvel accident ?
Réponse du Conseil d'Etat
M. Gérard Ramseyer. Je vous remercie, Madame, d'attirer mon attention sur cette problématique. Vous venez vous-même de relever qu'à cet endroit il y a un passage pour piétons et des feux de circulation. En temps normal, il y a un passage souterrain que les travaux, il est vrai, ont momentanément obstrué. On a donc pris toutes les mesures possibles et imaginables pour éviter un problème à cet endroit.
Le problème résulte donc de l'incorrection des étudiants de ce collège. Vous me demandez une intervention de police. Je le signalerai à mes services de police, mais je rappelle qu'il existe des patrouilleuses scolaires, ainsi que des agents de sécurité municipaux dans la commune de Vernier, et qu'ensemble on doit trouver une parade à cette situation. Mais cette situation doit aussi trouver une parade de la part des enseignants, qui peuvent tout de même intervenir auprès des jeunes pour leur signaler les risques qu'ils prennent en traversant, par-dessus les glissières de sécurité, une artère aussi fréquentée.
Cette interpellation urgente est close.