Séance du
vendredi 14 avril 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
7e
session -
18e
séance
IU 844
M. Gérard Ramseyer. Je n'ai pas eu le temps, puisque je rentre à l'instant de Berne, de prendre connaissance de ce que j'aurais déclaré à un journal. Simplement, j'ai tenté de lire votre écriture de docteur, mais j'ai eu quelque peine, Monsieur le député !
Ne m'en veuillez donc pas de rappeler que la rue du Rhône est une rue dite piétonne. Le contrôle de gendarmerie est quasiment exclu sur le plan de la coercition. Pourquoi ? Parce que le gendarme placé à l'entrée d'une rue marchande peut arrêter toutes les voitures qui se présentent et demander à leur conducteur ce qu'ils font : ceux-ci répondent invariablement qu'ils entrent dans une rue marchande pour y chercher une place de parc ! Ce qui est leur droit le plus strict. Ensuite, le gendarme qui est à la sortie de la rue marchande demande aux automobilistes ce qu'ils font là et ils répondent qu'ils y cherchaient une place de parc et qu'ils n'en ont pas trouvé ! Par conséquent, ils ne sont pas amendables non plus. Ce système des rues dites marchandes est un système qui interdit toute coercition, mais qui repose sur le bon sens et la bonne composition générale. C'est ce qui se passe à la rue du Rhône.
Nous intervenons de manière régulière, aujourd'hui ni plus ni moins que la semaine dernière et ni plus ni moins que la semaine prochaine. Simplement, nous sommes en liaison avec les commerçants qui, eux, se plaignent du fait que ces voitures rendent les livraisons mal commodes et c'est en ce sens que les gendarmes interviennent. J'ai attiré l'attention de la police sur ce problème qui nous est très bien connu. Cela dit, vous savez peut-être que celui-ci va disparaître de lui-même, puisque, dans quelques mois, la Ville de Genève va entamer la réfection des ponts de l'Ile et qu'il n'y aura plus de trafic de transit sur la rue du Rhône; ce qui fait que le problème va s'étioler et mourir de sa belle mort.
Cette interpellation urgente est close.