Séance du
jeudi 13 avril 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
7e
session -
15e
séance
IU 853
M. Jean Spielmann (AdG). Mon interpellation concerne le problème de la navigation sur le lac Léman. Le département a pris une série de décisions importantes, à savoir : la suppression de l'ensemble des prestations offertes aux navigateurs à Versoix ; la suppression des possibilités de passer les examens périodiques dans cette région ; enfin, l'obligation, pour l'ensemble des navigateurs, de passer leur visite au quai marchand des Eaux-Vives.
Cette décision pose une série de problèmes, comme cela a été le cas lors de la première journée des visites. Lorsque ces visites ont lieu en pleine bise et au moment où on descend le niveau du lac, certains navigateurs ont ensuite des problèmes pour ressortir de la rade. Alors que, normalement, il leur est même interdit d'y accéder, on les oblige maintenant à aller passer leur visite à cet endroit-là. Beaucoup, ce jour-là, n'ont pas pu le faire ou n'ont pas pu retourner jusqu'à leur lieu d'ancrage, tout simplement parce que la bise était forte et que le lac était dangereux.
Alors, ma question est la suivante : ces économies sont-elles vraiment intelligentes ? Au lieu qu'il y ait plusieurs gendarmes qui passent la visite au quai marchand des Eaux-Vives, ne pourrait-on pas en laisser un à Versoix qui s'occupe, sur rendez-vous, de faire passer les visites périodiques ou les visites obligatoires aux bateaux sur le haut du lac ?
Je trouve que ce sont là des mesures d'économie absurdes et qui, de plus, mettent en danger les navigateurs. Ces derniers sont prêts à se soumettre à leurs obligations, mais pas à n'importe quel prix et à n'importe quelle condition. Je trouve ces mesures d'économie particulièrement ridicules, car elles peuvent être dangereuses. J'attends la réponse du Conseil d'Etat avec intérêt.
Le président. Il sera répondu à l'ensemble des interpellations urgentes demain vendredi, à 17 h.