Séance du
vendredi 21 janvier 2000 à
17h
54e
législature -
3e
année -
4e
session -
5e
séance
IU 783
M. Laurent Moutinot. J'aimerais rassurer M. Beer : le département de l'aménagement, de l'équipement et du logement ne discrédite pas le bois, pas du tout ! Je peux vous citer deux récentes études qui font appel au bois : l'une, pour les attiques de Sciences III deuxième étape, et l'autre, pour la maternité troisième étape. Vous savez aussi qu'il est question que le bois soit utilisé de manière prépondérante pour le collège Sismondi et je suis prêt à aller dans cette direction.
Vous avez, d'ailleurs, Monsieur l'interpellateur, relevé vous-même dans votre interpellation que la réponse à la motion était positive en ce qui concerne le bois indigène. En revanche, vous avez fort à propos relevé une erreur de chiffre très regrettable, s'agissant de donner toute la publicité nécessaire à ce noble matériau qu'est le bois.
En ce qui concerne la halle 7 de Palexpo, le surcoût est effectivement de 600 000 F. C'est celui qui avait été voté par le Grand Conseil le 12 février 1993. On peut ensuite discuter de savoir quels autres aménagements et quels autres surcoûts cela a entraîné, mais quoi qu'il en soit il est exact que ce n'est bien évidemment pas un montant de 1,8 million.
J'aimerais vous rendre attentif au fait que l'utilisation du bois - je vous répète que le département y est favorable - se heurte quelquefois à un obstacle assez curieux. Nous avons récemment autorisé une construction en bois pour un immeuble locatif et le promoteur n'a pas pu obtenir le financement parce que les banques trouvaient que des cabanes en bois, ce n'était pas un gage sérieux et qu'elles préféraient du béton !
Par conséquent, plutôt que de reprocher au département de ne pas aimer le bois, peut-être devriez-vous reprocher aux banques de ne pas aimer le bois. Cela me paraîtrait au moins aussi utile... (L'orateur est interpellé.) J'ajoute - et vous le savez, Monsieur Büchi ! - que le département entretient d'excellentes relations avec LIGNUM, qui est l'association promotrice du bois en Suisse. En conclusion, je trouve le titre de votre interpellation, Monsieur Beer, pour le moins excessif.
Cette interpellation urgente est close.