Séance du
jeudi 16 décembre 1999 à
17h
54e
législature -
3e
année -
3e
session -
62e
séance
IU 774
M. Pierre Vanek (AdG). Monsieur le président, Mesdames et Messieurs du Conseil d'Etat, nous avons eu, à deux reprises dans cette enceinte, un débat que je n'entends pas rouvrir par cette interpellation, concernant la fermeture de la poste de Saint-Jean. Deux objets ont notamment été débattus à ces occasions : une motion d'un député et une pétition des habitants de Saint-Jean, que nous avons renvoyées, à une très large majorité, au Conseil d'Etat.
J'étais intervenu à la fin de ce débat - c'est Mme Brunschwig Graf qui m'avait répondu, mais je me souviens aussi de M. Lamprecht disant avec pas mal de fougue qu'il allait agir avec force sur cette question - afin d'insister pour que l'on nous présente un rapport sur cette question dans un délai plus court que le délai usuel et légal de six mois, étant donné la fermeture annoncée pour la fin de l'année.
Mme Brunschwig Graf avait, si mes oreilles ne m'ont pas trahi, répondu qu'il en serait fait ainsi, quoique peut-être pas sous forme d'un rapport écrit ordinaire, ce que je conçois très bien, puisque le délai est précisément bref et que nous sommes dans l'urgence. Ma question est donc : pourrions-nous obtenir sur ce sujet une déclaration du Conseil d'Etat qui fasse le point, face à cette assemblée, sur les démarches que vous avez entreprises en direction des autorités fédérales, en concertation avec les habitants et les autorités de la Ville ?
Quel est l'état de ces démarches et les perspectives pour maintenir ouverte la poste de Saint-Jean ? Qu'en est-il en matière d'urgence ? Peut-on au moins, s'il n'y a pas de solution définitive, trouver une solution provisoire qui permette de garder la poste ouverte, une sorte de moratoire pour que le débat puisse se poursuivre et que des solutions puissent être trouvées ?
Au-delà, il serait opportun que le Conseil d'Etat nous indique quelles informations il possède, de manière plus générale, sur les projets de la Poste dans notre canton, puisque nous avons eu, les uns et les autres, un certain nombre de renseignements assez inquiétants par la presse et que des chiffres circulent sur la suppression d'autres bureaux et le passage de vingt-sept à quinze ou douze offices de poste à Genève.
Il y a là un problème général à propos duquel l'exécutif devrait évidemment être informé par la Poste. Mais il faut aussi que ce parlement soit informé, pour qu'il puisse prendre la mesure du problème et donner son avis à ce sujet. Ma question est donc : pourrions-nous obtenir la déclaration promise sur cette question ?