Séance du
vendredi 3 décembre 1999 à
17h
54e
législature -
3e
année -
2e
session -
60e
séance
IU 771
M. Claude Blanc. La question n'est plus d'actualité ! (Rires.)
Mme Martine Brunschwig Graf. M. Blanc ne croit pas si bien dire ! Non que la question ne soit pas d'actualité s'agissant des préoccupations du Conseil d'Etat, mais la séance à laquelle il devait siéger avec le Conseil administratif, le 15 décembre, devait être préparée par le secrétaire général du Conseil administratif et le chancelier.
Nous nous étions mis d'accord pour créer une commission tripartite, à laquelle - la proposition initiale ne le prévoyait pas - le Conseil d'Etat a insisté pour y joindre les communes. Une commission tripartite Etat-Ville-communes et société civile, avec un mandat dont le but était de retrouver, dans le cadre des discussions, une meilleure qualité de la prestation offerte aux citoyens, une meilleure transparence des responsabilités, une meilleure adéquation et collaboration sur la base d'une grille de lecture concernant les trois cercles suivants : cercle des utilisateurs, des décideurs et des contributeurs.
Dans ce contexte, il s'agissait de définir qui bénéficie de quoi, qui décide quoi, qui finance quoi. Le chancelier, le secrétaire général ont reçu le mandat d'arrêter un cahier des charges intégrant la mission du groupe. Ce document -comme je le disais - devait être avalisé par les deux Conseils à une séance fixée au 15 décembre. Fort malheureusement, et sans que nous en connaissions la cause, le rendez-vous du secrétaire général et du chancelier a été annulée mercredi après-midi et, malgré tous nos efforts, nous n'avons pas pu atteindre le secrétaire général de la Ville et encore moins obtenir les informations nécessaires.
Cher Monsieur Grobet - puisque cela vous fait rire - je vous dirai qu'il n'est pas correct, lorsque des rendez-vous sont fixés et que les gens concernés sont absents, que l'on n'obtienne pas les informations relatives à des rendez-vous ultérieurs. Il est vrai que le chancelier, qui était présent hier, dans cette salle, n'a pas encore contacté le secrétaire administratif et n'a donc pas pu nous informer des séances futures. A ma demande, et tout à l'heure encore, les démarches ont été faites.
Alors, si je parle de cette «petite cuisine», c'est parce que, l'autre soir, vous avez mentionné, haut et fort, à quel point tous ces travaux allaient fort bien continuer dans le cadre de nos volontés respectives. Je souhaite vivement que ces volontés respectives continuent à se manifester.
Je dois vous dire une deuxième chose, Mesdames et Messieurs les députés. Le Conseil administratif n'était même pas unanime à souhaiter ce groupe de travail. En particulier, deux de ses membres ne désiraient pas la formation de ce groupe de travail. C'est vous dire que tout ce que vous avez bien pu penser au sujet de la façon de procéder, de négocier et d'avancer, il va falloir le confronter aux actes et aux réalités !
J'espère vivement que les deux secrétariats trouveront la date compatible pour finaliser cet objet et que, le 15 décembre, nous pourrons avaliser les mandats. C'est tout ce que je nous souhaite dans l'intérêt de la République, mais je note que, pour l'instant en tout cas, ce n'est pas la précipitation qui guide les débats.
Cette interpellation urgente est close.