Séance du
jeudi 2 décembre 1999 à
17h
54e
législature -
3e
année -
2e
session -
58e
séance
RD 342
Le président. Nous vous avons donné connaissance de la démission de notre collègue, Mme Madeleine Bernasconi, lors de notre session de novembre.
Je prie la secrétaire de bien vouloir donner lecture de ce courrier :
Annexe lettre Mme Bernasconi
Le président. Il est pris acte de cette démission.
M. Bernard Lescaze (R). Puisque l'agréable coutume est en train de prendre corps de remercier les députés qui se retirent, je tiens à dire à notre chère et estimée collègue, Madeleine Bernasconi, élue brillamment aux Chambres fédérales, combien le groupe radical est désolé de perdre une agréable collègue qui faisait un lien parfait entre les communes, dont nous venons de tant parler - notamment les communes importantes - le canton, la population.
On prête parfois aux radicaux des réputations imméritées. Eh bien, aujourd'hui, la députation radicale aux Chambres fédérales est la seule qui soit aux deux tiers féminine, avec Mme Saudan et Mme Bernasconi. Je constate que c'est le dernier tiers : l'homme, qui est le seul à rester parmi nous !
Mme Bernasconi a choisi courageusement d'accomplir pleinement son mandat fédéral. Je tiens ici à la remercier en lui disant toute la joie que j'ai à la voir poursuivre sa carrière à Berne et le regret que j'ai de la voir nous quitter.
Mme Madeleine Bernasconi. Merci ! (Applaudissements.)
Mme Madeleine Bernasconi (R). Il y a des traditions auxquelles je ne voudrais pas déroger même si mon passage au Grand Conseil aura été bref. J'espère avoir apporté très modestement ma contribution.
En tout cas, tous les sujets concernant les communes m'ont beaucoup apporté; les autres aussi d'ailleurs. Cela m'a permis d'essayer d'avoir une vision plus globale au niveau du canton. Il y a des sujets qui m'interpellent toujours autant et que j'espère pouvoir traiter le plus efficacement possible à Berne. Soyez assurés, comme je vous l'ai écrit, que je défendrai Genève - Genève, sa ville et ses communes - parce que c'est extrêmement important pour moi, puisque nous figurons maintenant à l'article 50 de la nouvelle Constitution. Je souhaite pouvoir remplir ce rôle et être une digne représentante de Genève.
Merci de l'amitié que j'ai pu trouver durant ces deux années passées au Grand Conseil. Il est vrai que nous ne sommes pas toujours d'accord, mais le débat a souvent été extrêmement intéressant, très riche, même si, parfois, il a été un peu plus difficile... Mais n'est-ce pas là le jeu et le rôle d'un parlement ?
Je vous souhaite tous de poursuivre votre mandat pour le bien de Genève. Je suis absolument sûre que Genève peut encore faire beaucoup plus, même au niveau social. Mais, Mesdames et Messieurs les députés, je reste persuadée que Genève ne pourra pas remplir le rôle important qui est le sien sur le plan social sans une économie forte. Elle devra aussi jouer son rôle au niveau de la sécurité, car nous avons des problèmes qui se ressentent dans les villes, dans les communes, ce d'autant plus qu'elles sont proches de la frontière française. Et nous devons nous donner les moyens de pouvoir répondre aux besoins de la collectivité meyrinoise.
Merci, Mesdames et Messieurs, de la confiance que vous m'avez témoignée pendant cette période. Je vous souhaite également bonne chance à tous ! (Applaudissements.)
Le président. Elue conseillère nationale, mandat pour lequel nous la félicitons vivement, Mme Madeleine Bernasconi a été élue députée en 1997.
Nous lui souhaitons plein succès dans l'exercice de son nouveau mandat.
Je te prie, chère Madeleine, de venir jusqu'à moi pour prendre possession du traditionnel stylo. (Le président descend du perchoir, remet le stylo souvenir à Mme Bernasconi et l'embrasse.)