Séance du vendredi 24 septembre 1999 à 17h
54e législature - 2e année - 10e session - 43e séance

IU 721
22. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Olivier Vaucher : Propriétés de l'Etat laissée aux squatters. ( ) IU721
Mémorial 1999 : Développée, 6504.

M. Laurent Moutinot. M. Vaucher m'a interpellé à propos de la villa Frommel. L'Etat de Genève, Monsieur le député, est devenu propriétaire de cette villa par arrêté du 4 novembre 1998, cela gratuitement, conformément aux stipulations du plan localisé de quartier. Elle était à ce moment-là déjà squattée. Elle doit être affectée à des activités d'intérêt public.

Lorsque l'Etat de Genève a reçu ce bâtiment, il était dans un état de délabrement malheureusement assez avancé, l'installation de chauffage ayant été démontée, la toiture n'étant plus étanche, diverses boiseries et planchers étant endommagés. En vue de l'entrée en possession de ce bâtiment par l'Etat de Genève, nous avions fait paraître, dès l'été 1998, une annonce dans la FAO offrant la mise à disposition de cette villa contre sa rénovation, ce qui nous paraissait une bonne solution pour à la fois ménager les finances publiques et offrir des locaux à d'aucuns qui en chercheraient. A l'époque, seule l'Association genevoise des architectes a manifesté son intérêt.

Il est juste, malheureusement, d'évaluer à l'heure actuelle le montant des travaux de rénovation à 2 millions et c'est là que réside la principale difficulté, parce que les associations disposant de moyens suffisants ou d'autres institutions qui pourraient s'y intéresser sont rares. Nous sommes cependant toujours en contact avec l'Association genevoise des architectes, de même qu'avec Valeurs et Projets et la Fédération des métiers du bâtiment, qui a manifesté son intérêt à participer à une action de réhabilitation de la villa Frommel. Précédant votre interpellation urgente, soit le 8 juillet 1999, la division de la maintenance du département a déposé une autorisation en procédure accélérée, de manière à pouvoir mettre le bâtiment hors d'eau et par conséquent à parer au plus pressé.

Je ne peux que vous assurer que nous cherchons une solution, si possible une solution qui évite un financement public de rénovation. Pour le surplus, je déplore tout comme vous l'état dans lequel est cette villa. Il semble, d'après certaines informations de police, qu'en réalité cette maison ne soit pas squattée en permanence, mais qu'elle serve de temps à autre de lieu de rendez-vous. C'est précisément une des raisons pour lesquelles elle est particulièrement endommagée. 

Cette interpellation urgente est close.