Séance du vendredi 24 septembre 1999 à 17h
54e législature - 2e année - 10e session - 43e séance

IU 717
14. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Pierre-Pascal Visseur concernant l'amarrage des bateaux ( ) IU717
Mémorial 1999 : Développée, 6500.

M. Gérard Ramseyer. L'interpellation de M. Visseur concernait les embarcations. Nous avons enregistré cette année, Monsieur le député, pour l'ensemble des eaux genevoises, soixante plaintes pour vol par effraction ou sans effraction, dont quatorze pour le secteur Quai marchand, ainsi que quarante et une plaintes pour dommage à la propriété sur des embarcations, dont douze pour le secteur Quai marchand. Ceci entre le 1er janvier 1999 et ce jour. Actuellement, selon le service des amarrages, il y a environ 4500 bateaux, tous types confondus, sur le domaine public. C'est donc ce chiffre de 4500 bateaux qui doit être mis en relation avec les cent plaintes enregistrées en l'espace de neuf mois. Il est à relever que la majorité de ces plaintes sont enregistrées durant la belle saison, lorsque les navigateurs commencent à naviguer.

Dans un rapport établi le 4 novembre 1998 par le service des amarrages à l'attention du département, plusieurs solutions ont été préconisées. La première consistait à installer l'éclairage public sur les digues des ports à risques. Actuellement, l'éclairage public est installé sur les rives et est orienté vers le large. De ce fait, le centre du port, ainsi que les digues côté large, demeurent souvent dans la pénombre, ce qui est malheureusement propice au vandalisme. Nous avons souhaité ensuite équiper les estacades de l'électricité. Le fait d'avoir des bornes électriques sur les estacades permettrait aux navigateurs de mieux entretenir les embarcations et par conséquent qu'il y ait plus de surveillance dans le port. C'est une proposition qui n'a encore pas été suivie d'effet. Enfin, le service avait demandé au département s'il était possible d'installer des portails sur les accès aux estacades pour prévenir le vandalisme et le vol fortuit. Nous avons constaté que cette méthode ne portait pas ses fruits et que, de toute façon, les délinquants qui voulaient s'attaquer à un bateau ou à un autre pouvaient y accéder en passant ailleurs que là où il y a un portail. C'est la raison pour laquelle nous avons renoncé à cette demande de portails, qui est de nature à nuire à l'activité portuaire des plaisanciers.

Cela étant, il y a certainement autant de bateaux que de cas particuliers, et autant de cas particuliers que de bateaux. Je suis à votre disposition, Monsieur le député, pour examiner toute mesure que vous pourriez préconiser pour mettre fin à ces actes de vandalisme qui, je le répète cependant, correspondent à cent plaintes en une année pour 4500 bateaux, ce qui est un chiffre relativement modeste.

Cette interpellation urgente est close.